2024 24 novembre Culte de la paix célébré par le pasteur Christian Uhri
Voilà 80 ans à un jour près que notre village était libéré sous les ordre de "Leclerc" par le IIIeme Régiment de Marche du Tchad appuyé par les blindés de la 2eme DB (voir ci-dessous en 1944). Au delà de cet instant mémoriel, en ce dimanche de novembre enneigé, le pasteur rassemble notre communauté et nous invite à prier pour la paix, et à entendre la parole d'un enfant dans un pays déchiré par la guerre : " J'aurai voulu , mais à vous seulement je le dis, être un enfant dans un pays différent. Dans un pays où il n'y aurait pas de nouvelles sur les tués et sur les guerres, dans un pays sans armée et sans soldat, un pays où l'on n'ait pas peur et l'on ne s'inquiète pas, dans un pays où il y ait toujours la paix." Le culte se termine par le poême de Roital Ezrahi, 13 ans (Kiryat Motzkine) et par une bénédiction d'espérance et pour la paix :
- Lorsque les coups de feu cesseront et rouillera les canons,
- que tous les soldats rentreront chez eux en permission,
- que les mères ne veilleront plus la nuit,
- qu'elles ne craindront plus pour leurs fils de garde à la frontière,
- alors, seulement alors, mon Dieu,
- alors nous saurons tous,
- que la paix est enfin venue
2024 Anniversaire des 500 ans de la paroisse protestante
Célébré par le pasteur Christian UHRI lors du culte de la fête paroissiale de printemps et présenté par Hubert BOSCH, vice président de la paroisse (voir ci-dessous 1524)
2023 - 24 septembre CULTE d'INSTALLATION du pasteur Christian UHRI
Christian UHRI pasteur des paroisses désormais rapprochées d'ECKBOLSHEIM et WOLFISHEIM-OBERSCHAEFFOLSHEIM est nommé pasteur des paroisses. Conformément au droit concordataire lecture est faite devant les fidèles par le représentant de l'UEPAL du décret de nomination signé par le ministre de l'intérieur et des cultes.
2023 - 07 RELEVAGE de l'Orgue SAUER -
En en juillet 2023 sous la direction de projet d'Anne PASCUAL un relevage essentiel est réalisé par la société de Jean-Christian GUERRIER & ASSOCIES avec l'aide de Georges ERNWEIN organiste et chef de choeur de la chorale.
Découvrez le témoignage de Jean-Christian GUERRIER et les premières notes de l'instrument relevé lors de travaux ici
2022 - 23 SEPTEMBRE : CULTE d'ENVOI DE CAROLINE KECK
Caroline KECK est nommée à la paroisse de KOENIGSHOFFEN (Saint-Paul). Remerciement et adieux en présence du président du consistoire d'Ittenheim (Marc LEHNING) et de la pastorale, du maire d'ECKBOLSHEIM André LOBSTEIN, du conseil presbytéral et des paroissiens, parents et amis de Caroline. La vidéo du culte est à redécouvrir ici. Durant la vacance du (de la) pasteur (e), Philippe FRANCOIS est le pasteur référant des paroisses rapprochées d'ECKBOLSHEIM et de WOLFISHEIM-OBERSCHAEFFOLSHEIM
2018 - 18 Novembre - INAUGURATION de LA RENOVATION de la STATUE du CHRIST
Pour le centenaire de la fin de la grande guerre, le conseil lança une souscription pour rénover la grande statue du Christ en croix située à la point Est du coeur de l'Eglise. L'inauguration se déroula en présence des représentants religieux et laïcs de notre commune.
Etaient présents monsieur le Maire d'Eckbolsheim André LOBSTEIN, madame Michèle MERLIN adjointe au maire, monsieur le commandant Francis VOLK conseiller communal vice-president pour les départements du Haut et Bas-Rhin des portes drapeaux de France, monsieur Marc LEHNING président du consistoire d'ITTENHEIM auquel est rattachée l'église luthérienne d'Eckbolsheim, madame Violette ARBOGAST sculptrice à Westhoffen en charge du projet de rénovation, monsieur Jean-Pierre NENNINGER auteur de l'ouvrage "Eckbolsheim d'autrefois à aujourd'hui", notre pasteur Caroline KECK entourée des membres du conseil, la chorale de la paroisse (à revoir ici) dirigée par notre chef de coeur et organiste Georges ERNWEIN, les paroissiens et amis d'Eckbolsheim. Ce jour là les élus auront commémoré les morts d'Eckbolsheim en quatre lieux. Eckbolsheim est une des rares communes de France (si non la seule) à posséder 4 monuments aux morts officiels que permettent le concordat et l'usage. Celui du stade, celui de la paroisse catholique, ici présent celui de la paroisse protestante et enfin celui désormais officiel de la république adossée à la m
airie à l'entrée de l'école élémentaire (anciennement école protestante fin du XIXè siècle voir l'article ci-après daté du jeudi 30 mars 1922).
2017 - 29 janvier - LA PAROISSE FETE LES 10 ANS DE LA RENAISSANCE DE LA CHORALE
2016 - 22 janvier CONFERENCE DE JEAN-PIERRE NENNENINGER SUR L'HISTOIRE D'ECKBOLSHEIM
Notre église protestante a accueilli ce vendredi le deuxième volet de la présentation de Jean-Pierre NENNINGER sur l’histoire d’Eckbolsheim. Jean-Pierre NENNINGER présenta et développa la période entre 1525 et 1789 (la Révolution) à la fois du point de vue institutionnel et généalogique. Passionné de son village ce dernier organisa plusieurs manifestation publique sur l'histoire du village epuis les périodes celtes à nos jours. Il est notamment l'auteur de "Eckbolsheim - Autrefois, d'hier à aujourd'hui (Mémoire de vies)" édité en 2002 chez "Carré Blanc".
(photo DNA à https://c.dna.fr/edition-de-strasbourg/2016/01/21/l-histoire-du-village-et-des-environs-de-1525-a-1789)
2014 - 21 SEPTEMBRE INAUGURATION DU FOYER RENOVE
Voilà plus d'un an que le conseil presbytéral s'est attaché à la rénovation du foyer ! Sous la présidence de Caroline KECK (pasteure) et la coordination de Daniel KUHLMANN (conseiller), le conseil a solidairement finalisé ce grand chantier de remise aux normes dans un fort contexte de renouvellement d'équipe, de contraintes techniques et réglementaires importantes. Le foyer dispose d’un nouveau parking de 10 places et offre désormais plus de sécurité et plus de services à l’ensemble de ses usagers. En présence des donateurs et apporteurs de subventions contributeurs de ce projet (paroissiens, conseillers, président du consistoire représentant l'UEPAL (M. Marc LEHNING), M. le maire d'Eckbolsheim (André LOBSTEIN) et nombre d'élus), la chorale dirigée par M. Georges ERNWEIN a animé cet événement partagé dans la joie. Remerciement à tous, et aux anciens qui ont contribué à l'entretien de ce bien pour la permanence des messages du nouvel évangile.
1996 SEPTEMBRE - ARRIVEE DU PASTEUR JEAN MARC MEYER DANS LA PAROISSE D'ECKBOLSHEIM
Aumonier des Lycées à Colmar, Jean Marc MEYER après avoir été élu par le conseil presbytéral succède au pasteur CHAVANNES
1983 - VIE LOCALE FERMETURE DE l'USINE DELTA
Le groupe industriel de l'armement MANURHIN annonce le repli de son unité DELTA (*) d'ECKBOLSHEIM sur le site de l'usine de MULHOUSE- BOURTZWILLER ((*) situé à l'angle de la rue des champs et de la rue de la chênaie) - (source GALLICA Bulletin du Musée historique & des sciences )
1980, RESTAURATION de la FLECHE de l'église
Les travaux de restauration de la flèche (toiture, charpente et maçonnerie). A cette occasion furent enlevés les acrotères verticales qui menacaient de tomber
1972 - RECONSTRUCTION de l'Orgue SAUER
Une magnifique reconstruction de l'orgue est œuvrée par l’entreprise MUHLEISEN.
1962 - RENOVATION de l'Eglise
On procéda à la rénovation intérieure (peinture, éclairage,...)
1955 - LE PASTEUR MULLER PEND LA CREMAILLERE DANS LE NOUVEAU PRESBYTERE
Grâce au leg des paroissiens un nouveau presbytère a pu être construit dans le verger. Lieu actuel du presbytère.
1953 - 9 DECEMBRE VENTE PAR EXPROPRIATION FORCÉE AU PROFIT DE LA PAROISSE
Vendredi 9 décembre 18.3, à 10 heures du matin, à l'audience des criées du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, au Palais-de-Justice, rue de la Nuée-Bleue, 16, il sera procédé à l'adjudication de l'immeuble ci-après désigné : Une maison d'habitation à simple rez-de-chaussée, en briques et couverte en tuiles, avec cour, grange et écurie sous le même toit, communauté de puits, aisances et dépendances, sise à Hœnheim, lieu dit im Eck bei der Ochsengass, 133, tenant d'un côté à Louis Zoller, de l'autre à Thiebaut Diebold, par devant au chemin et par derrière au jardin de Laurent Weinstæffer, section C, nº 69; contenance su-perficielle: 1 are 50 centiares. Mise à prix, 100 fr. Cet immeuble, situé comme dit est à Hoenheim, canton de Schiltigheim, arrondissement de Strasbourg, département du Bas-Rhin, a été saisi sur Pierre Hummel, journalier, et Marie-Anne Kæhlhæffner, conjoints, domiciliés à Hænheim, à la requête de la fabrique de l'église protestante d'Eckbolsheim et de la caisse des aumônes dudit lieu, poursuites et diligences du sieur Jean Graff, leur trésorier, domicilié au même lieu, par procès-verbal du 1er septembre 1853, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 du mème mois (Source les affiches de Strasbourg annonces légales - BNF - GALLICA) .
195X Confirmations à ECKBOLSHEIM du temps du pasteur MULLER
Le pasteur MULLER pose avec 16 confirmands de la paroisse d'Eckbolsheim (7 filles et 9 garçons) devant l'ancien foyer de l'école du dimanche
1949 - DIMANCHE 22 MAI JOURNEE PROTESTANTE DE LA CONTREE DE HAUSBERGEN ET ENVIRONS
«Les idées de liberté, d'égalité et de fraternité», dit M. le pasteur Schoch d'Oberhausbergen, "sont des postulats de l'Eglise évangélique". C'est pour cela que nous ferons notre possible pour garder une fidelité et un soutien éternels à cette Eglise». Après lui et devant plus de 1000 personnes (!), M. le pasteur Heintz de Vendenheim fit la prière, et M. le sénateur Hoeffel insista à son tour sur la nécessité pour les protestants de se soutenir et de s'entr'aider comme des vrais frères en Jésus-Christ. Sous la direction de M. Jacob, instituteur à Lampertheim, les chœurs d'église d'Eckbolsheim et de Lampertheim entonnèrent quelques chants. Vers 18 heures, une réception intimiste a lieu dans la grande salle du restaurant. Parmi les invités d'honneur, nous remarquâmes MM. Kauffmann, adjoint au maire d'Ittenheim, Hoeffel, sénateur-maire de Handschuhheim, Ritter, conseiller général et maire de Schiltigheim, Kauffmann, inspecteur laïc, MM. les bourgmestres Diebold de Mittelhausbergen, Riehl Charles, d'Oberhausbergen, Mathis, de Niederhausbergen, Schoenberger, de Mundolsheim, Lobstein, de Quatzenheim, Ernewein, d'Eckbolsheim, Holweg, de Vendenheim, Klein, le Lampertheim, Schaer, de Wolfisheim, MM . les curés Schoch, d'Oberhausbergen, Hetzel, de Mundolsheim, Heintz, de Vendenheim, Peter (père) de Furdenheim, Peter (fils) de Lampertheim, Fichter, de Hurtigheim, et Mall, de Hærdt. Notons, pour terminer, que cette manifestation était placée sous la présidence d'honneur de M. R. Hœpffner, président du Directoire de l'Eglise de la Confession d'Augsbourg (source DNA via GALLICA BNF journal du samedi é! mai 1949).
1944 - LE PASTEUR MULLER D'ECKBOLSHEIM ACCUEILLE LES LIBERATEURS AFRICAINS d'ALSACE
Nous en doutions ? Si Strasbourg fut libéré par le "blitz" du Général Leclerc, l'Alsace fut grandement libérée par la jeunesse d'Afrique (à travers Vosges et "poche de Colmar") ! Le pasteur MULLER pose avec les libérateurs devant le mur à gauche de l'ancien presbytère.
1944 23 NOVEMBRE LIBERATION D'ECKBOLSHEIM
Dans un article des DNA du 19 novembre 2024, le rédacteur sous titrait la phato ainsi : "Soldats et véhicules de la 2eme DB aux abords de Strasbourg le 23 novembre 1944". Pour précision "les abords" sont à Eckbolsheim. A gauche du panneau se situe la Maison rouge à l'angle de la route des Romains et de l'actuelle Av. du Générale de Gaulle. Le Deuxième char du peloton est situé précisément au n° 1 de l'Av. du Général de Gaulle aujourdhui devanture du coiffeur Franck (anicennement Gaston) - (source observation). Le drapeau tricolore flotte au premier étage de la maison rouge (au dessus du panneau. L'endroit où a été prise cette photo fut quelques minutes plus tôt le théâtre d'un accrochage où le sous-lieutenant Gilles De Talhouet (*) chef de colonne et son chauffeur le 2ème classe Jean Treuil (*)(du IIIeme RMT - Régiment de Marche du Tchad) s'affaissairent morts sur le coup des tirs provenant d'un fanatique embusqué depuis un soupirail (du 214 ou 212 route des romains). Le capitaine Piquet stoppa net. Descendit, embrassa les corps. Lors du passage de la colonne le sgt-chef Laporte commanda: "Pour la voiture garde à vous". Nous n'oublions pas aussi le capitaine Henri RENDU (397eme DCR - Direction de la Circulation Routière) tué à l'ennemi le jour même à Wolfisheim (Source J. Granier "Et Leclerc prit Strasbourg" page 177).
(*) à noter une contreverse au récit de Jacques Granier (sur blog) sur le lieu, date de décès et d'inhumation des 2 militaires. A notre connaissance il n'y a pas de plaque commémorative au lieu de décès. L'un serait inhumé dans son village, l'autre reposerait au cimetière militaire de cronembourg.
1935 - 30 AVRIL LES AMIS DE LA CATHEDRALE DE STRASBOURG
M. Henri LANCHE propriétaire de la tuilerie d'Eckbolsheim est sociétaire des amis de la cathédrale de Strasbourg - Inscription au bulletin du premier janvier 1935
La tuilerie d'ECKBOLSHEIM en 1905
1930 - Eckbolsheim M. MEHN (paroissien) PRESIDENT DE LA SECTION D'ECKBOLSHEIM de L'UNION DES COMBATTANTS
Cette nouvelle section, rattachée au groupe du Bas-Rhin, a composé son bureau comme suit : Président : Mehn Edmond. Vice-présidents : Docteur Buckert; Secrétaire : Heitz. Secrétaire adjoint : Lancle fils. Trésorier: Klein Victor. Trésorier adjoint : Kremer fils. (Source La voix du combattant 25/01/1930 BNF GALLICA).
1928 - MODERNISATION de l'Orgue SAUER
Modernisation de l'orgue initialement construit comme au XVIIIè siècle. Les travaux de pneumatisation et d’extension du jeu d’instrument peuvent être considérés comme une reconstruction de l'instrument. Ils sont menés par de Georges Schwenkedel facteur d’orgue à Strasbourg-Koenigshoffen établi au 1 chemin du cuivre
1927 - AMSTERDAM : le PAROISSIEN SCHOTT d'ECKBOLSHEIM FAIT COMDAMNER l'ETAT ALLEMAND
Le 21 mars 1927 Alfred SCHOTT paroissien protestant fait comdamner par le tribunal arbitral mixte franco-allemand, l'état Allemand pour l'avoir forcé à louer ses caves :
Présidence de M. Asser, Schott contre l'Etat allemand. (Article I. A-2206.) OCCUPATION D'UN IMMEUBLE PAR L'AUTORITÉ MILITAIRE ALLEMANDE EN VERTU D'UN BAIL CONCLU AVEC LE REQUÉRANT; NE CONSTITUE PAS UNE MESURE EXCEPTIONNELLE DE GUERRE AU SENS DE L'ART. 297 DU TRAITÉ DE VERSAILLES. - DROIT A INDEMNITÉ DU CHEF DE FRAIS DE REMISE EN ÉTAT. - ART. 297 DU TRAITÉ DE VERSAILLES.
Le Tribunal arbitral mixte franco-allemand, séant au complet à Amsterdam, régulièrement composé de MM. Asser, président, Gandolphe et Frælich, arbitres ; Vu la requête présentée le 2 novembre 1921 par Mes Keller, Degermann et Bauer, avocats à Strasbourg, au nom de M. Alfred Schott, malteur à Eckbolsheim, près de Strasbourg; ladite requête exposant que M. Schott fut contraint en 1915 de louer les caves de sa malterie à l'administration des Fortifications qui devait y installer une centrale de télégraphe et téléphone ; que le demandeur fut dans l'impossibilité d'exercer son métier à cause de l'occupation de ses caves; qu'il fut obtenu de lui par la force une clause du contrat stipulant que moyennant le prix de location de 350 Mk. il renoncerait à toute réclamation; Que par le fait de cette expropriation, le demandeur ne put malter pendant les années 1915-16-17 et 1918 ; qu'il en est résulté un préjudice évaluable à 50.000 fr., compte tenu des loyers qui lui furent payés; Alléguant que d'autre part le dit demandeur a dû faire remettre es caves en état et payer 1.125 fr. de frais; qu'il a droit à deux termes de location impayés, soit à une somme de 700 Mk.; Demandant dès lors au Tribunal de condamner l'Etat allemand au paiement de 52.000 fr. avec intérêts à 5% à dater du 1er dé-cembre 1918; Vu la réponse du défendeur reçue le 14 février 1925, objectant que le requérant eût été dans l'impossibilité de réaliser pendant les trois ans en question un bénéfice de 50.000 fr. et priant le Tribunal de le débouter de sa demande, frais et dépens à sa charge; Vu les pièces du dossier; Attendu que, conformément à l'art. 45 nouveau du Règlement de procédure, la partie demanderesse a été invitée à renoncer aux débats oraux et à accepter de faire juger son affaire d'après les documents contenus au dossier; que par lettre reçue au Tribunal en date du 9 juillet 1926, ladite partie a accepté de se soumettre à cette procédure ; En droit: Att. que l'occupation des caves de la malterie du requérant par les autorités allemandes et ce, en vertu d'un bail conclu avec le requérant, ne constitue pas une mesure exceptionnelle de guerre aau sens de l'art. 297 du Traité de Versailles; Att. que le requérant est en droit de réclamer le montant de 700 Mk. représentant deux mois de loyers arriérés ; Att., de plus, que le requérant a droit à une indemnité du chef de frais de remise en état de ses caves après le départ des troupes allemandes; Att. que le Tribunal fixe la somme totale due au requérant pources deux chefs de demande à 2.000 fr.; Assistance Att. que le surplus de ses réclamations n'a pas été justifié, que notamment le requérant n'a pas fourni la preuve de la prétendue perte de bénéfice pendant les années 1915-1918; Par ces motifs: Vu l'art. 297 e du Traité de paix; I. Dit qu'il sera payé par l'Etat allemand à M. A. Schott la somme de 2.000 fr., avec les intérêts à compter du dépôt de la requête;.... IV. Requiert MM. les Agents généraux des gouvernements fran-çais et allemand d'assurer la prompte exécution de la présentedécision. Paris, le 21 mars 1927 (source recueil des décisions des tribunaux administratifs mixtes - GALLICA BNF).
1924 - mai - Bénédiction de la nouvelle cloche
Extrait de la revue du Rhin et de la Moselle -dir. Florent- Matter du 5 juin 1924 : ECKBOLSHEIM : "L'autre dimanche a eu lieu la bénédiction de la nouvelle cloche de la paroisse protestante. La cloche portait l'inscription suivante : Gloire à Dieu dans les cieux très hauts et paix sur la terre. J'ai été fondue en 1923 par F. et A. Causard, à Colmar, grâce à la générosité des fa-milles protestantes d'Eckbolsheim, pour remplacer ici ma sœur ravie par les Allemands le 1er juin 1917 ». La cloche pèse 700 kilos. (Source en ligne GALLICA Bibliothèque Nationale de France : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4349901x/f69.item)
1922 28 mars - LE PAROISSIEN JUNG PORTE PLAINTE (APRES GUERRE) CONTRE LE MAIRE
Une plainte contre le Maire d'ECKBOLSHEIM, par M. JUNG, d'ECKBOLSHEIM, paroissien protestant, proscrit d'Alsace, réfractaire en 1914-1918, arrêté à la mobilisation durant l'occupation allemande, jeté pendant cinq mois en prison, puis en exil, vient de porter plainte contre le Maire de sa commune natale. M. Jung accuse formellement ce magistrat municipal de l'avoir dénoncé aux autorités allemandes. On dit qu'il y aurait à la Direction de Police un dossier très intéressant. L'accusateur, proscrit des plus honorables, par conséquent très bon français déclare hautement qu'il est résolu à se faire rendre justice. Attendons les détails de cette affaire qui pourrait réserver des surprises (Source le journal LE CRI de Strasbourg 26 août 1922).peinture aquarelle réalisée par le peintre François, propriété de Remi Jung l'arrière petit fils. L'aïeul Jung est extirpé de son domicile là où il y a le bar tabac (2024). Jadis c'était une forge. Nous voyons l'officier maire ceint de son écharpe "roth un wiess" qui désigne la prison à savoir actuellement (2024) le bureau de la police municipale où fut emmené notre habitant réfractaire. A ce jour (2024) pas d'information des suites.
1922 - jeudi 30 mars - PV du Conseil Consultatif d'Alsace et de Lorraine : Inspection de l'école protestante d'Eckbolsheim
Depuis deux ans, il est allé fréquemment dans les écoles de Lorraine; il a constaté avec le plus grand plaisir les progrès du français; mais ceci ne le surprenait pas, au moins dans la région limitrophe entre les deux langues, puisqu'un très grand nombre d'instituteurs du cadre local ainsi que le clergé avaient déjà une pratique constante du français. Il a donc tenté, avec ses deux collègues, de faire une brève expérience dans un pays de pur dialecte des environs immédiats de Strasbourg, non pas dans une région où il peut y avoir un certain nombre d'immigrés venus de l'intérieur de la France, mais dans une commune agricole où l'on peut admettre que les enfants n'entendent pas autour d'eux un seul mot de français. Ils ont donc choisi au hasard la commune d'Eckbolsheim, située à 6 ou 7 kilomètres à l'Ouest de Strasbourg. La visite n'avait pas été annoncée, puisque ses collègues et lui, quelques instants avant de partir, ne savaient pas encore où ils iraient; le hasard les a conduits à l'école protestante, dans une classe où il y avait des petites filles de onze à treize ans; c'était la 3º classe de l'école primaire, dirigée par une institutrice du cadre local, classe de perfectionnement d'allemand. L'école comprenait, outre la directrice du cadre local, deux institutrices de l'intérieur arrivées récemment. Un livre était entre les mains des petites filles; la leçon de lecture avait pour sujet le printemps. Les enfants comprenaient parfaitement ce qu'elles lisaient en allemand et ont pu donner une traduction littérale très serrée de chacune des phrases. Les deux institutrices du cadre local qui parlaient parfaitement le français, ont demandé aux enfants les explications les plus claires sur certains mots que les fillettes ont expliqués avec des synonymes assez variés. De plus, elles avaient certaines fables en français et ont pu en donner une traduction excellente qui rendait non seulement la lettre, mais le sens même de la fable. Dans une autre classe où les petites filles du même âge étaient occupées à une leçon de couture, M. Schweisguth a demandé d'épeler des chiffres en français et en allemand; elles l'ont fait instantanément, aussi bien dans une langue que dans l'autre. Puis, dans une courte leçon de géographie, soit en français, soit en allemand, les petites filles ont pu répondre avec une volubilité parfaite; toutes les mains se tendant en même temps pour provoquer l'interrogation. Peut-être pourrait-on prétendre qu'il ne faudrait pas tirer des conclusions trop générales des constatations faites à l'école d'Eckbolsheim. Il n'y a cependant aucune raison de croire que cette école soit différente de toutes celles de la même région, où les enfants parlent le dialecte. Il y a tout lieu de penser au contraire que les constatations faites dans cette école auraient été les mêmes dans d'autres écoles. D'ailleurs M. Matter et M. Schweisguth avaient été la veille à l'école Ste-Madeleine à Strasbourg; ils y avaient trouvé les enfants plus développés et en possession d'un français plus complet que dans une école de village. Ceci est tout naturel étant donné que ces enfants de Strasbourg sont plus souvent en contact avec des enfants de même âge, venus de l'intérieur, et qu'ils entendent parler français plus fréquemment autour d'eux. Cette expérience a permis de constater que non seulement les têtes de classe, mais l'ensemble des élèves comprennent parfaitement le français, et peuvent suivre une conversation sur un sujet usuel; des pères de famille savent parfaitement quelle peut être la mentalité d'une petite fille de l'âge indiqué. Cette mentalité a paru particulièrement bien développée, étudiée, cultivée avec beaucoup de soin par les institutrices de l'un ou l'autre cadre. Devant la classe d'Eckbolsheim, des enfants de 4 à 5 ans, garçons et filles, faisaient une ronde et chantaient en français. On peut conclure de tout cela qu'il faut arriver à développer le vocabulaire français d'enfants qui n'entendent jamais parler que le dialecte chez eux; quand ces enfants arrivent plus tard à l'école et commencent à lire et à écrire; ils sont en possession d'un bagage de 80 ou de 100 mots incorporés dans leur cervelle au même titre que ceux du dialecte usuel et qui leur facilitent la tâche. De plus, la manière dont l'enseignement est donné à l'école d'Eckbolsheim permet de faire une constatation infiniment agréable; l'entente est complète entre les institutrices du cadre général et celles du cadre local. Cette entente est absolument indispensable pour l'instruction des enfants et pour leur éducation. Les résultats en sont manifestes; il y avait, par exemple, à l'école l'affiche bien connue qui représente un soldat français, tenant un drapeau effiloché par la mitraille, entre l'Alsace et la Lorraine; l'une des deux sœurs baise pieusement les franges du drapeau. Les membres du Conseil auraient sûrement été très émus, comme M. de Bertier et ses collègues, par les réponses très simples, très spontanées et très touchantes que ces fillettes de onze ans ont faites à ce sujet. Ces constatations très réconfortantes font augurer parfaitement de l'avenir de l'enseignement dans nos départements recouvrés pourvu que l'Administration continue, comme elle l'a fait jusqu'à présent, à maintenir et à renforcer l'entente entre le cadre général et le cadre local en éliminant autant que possible tous les éléments de discorde entre eux ( source du PV via GALLICA BNF à https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5398394h/f76.item).
1920 - AOUT - EGLISE LUTHERIENNE - NOMINATION DE l'INSPECTEUR LAÏQUE
Le gouvernement a confirmé la nomination de M. E. Schott, maire d'Eckbolsheim. Il a été nommé inspecteur laïque à l'Inspection du Temple Neuf à Srasbourg ( source dans GALLICA : Le Témoignage : journal de l'Eglise de la Confession d'Augsbourg Eglise de la Confession d'Augsbourg. Inspection (Paris)).
1918 - AVRIL MORT DU DERNIER VETERAN DE LA GUERRE DE CRIMEE
15 avril. Le dernier des 25 guerriers de Crimée qui faisaient partie de notre communauté a été enterré dimanche Jakob Würtz est né ici le 17 Mai 1831 et a rejoint le régiment d'Infanterie n° 20 en 1852. Du 3 juin au 12 novembre 1855, il participe comme voltigeur au siège de Sébastopol (source Kriegs-Berichte : journal alsacien : bulletin des armée BNF GALLICA).
1917 - DESTRUCTION des tuyaux de l'Orgue SAUER
Au crépuscule de la grande guerre les grands tuyaux sont fondus par les Allemands.
1915-1930 APPEL A TEMOIN DE JULES MULLER D'ECKBOLSHEIM POUR TENIR PROMESSE
ANNONCE DANS LE JOURNAL L'ECHO DU NORD : Pour retrouver la tombe de deux officiers M. Moithy, président du Comité Jacquet, nous communique la lettre suivante en nous priant de bien vouloir l'insérer. Il serait reconnaissant aux personnes qui pourraient fournir à son correspondant les renseignements qu'il sollicité, de bien vouloir se faire connaître. Voici cette lettre:
Cher Monsieur, je vous serais reconnaissant de bien vouloir medonner si possible des renseignements au sujet de deux malheureux soldats dont je me souviens. Il s'agit de deux officiers des autos-mitrailleuses qui, au début de l'année 1915, furent fusillés par les Allemands à Hénin-Liétard. Les deux officiers avaient l'intention de traverser les lignes allemandes pour se rendre chez leurs camarades. Ils étaient habillés en costume de femme et furent arrêtés venant de Doual, à l'entrée d'Hénin Lićtard. L'un d'eux a été détenu à la Mairie, l'autre dans une chambre. à l'école d'Hénin-Liétard. C'était un fort bel homme, aux cheveux noirs. Peu avant l'exécution, je lui ai promis de visiter sa tombe dans le cas où je sortirais sain dela guerre. L'année prochaine j'ai l'intention de visiter le Nord et c'est a cette occasion que je voudrais déposer une gerbe de fleurs d'Alsace sur la tombe du malheureux qui m'assurait avant de mourir que l'Alsace redeviendrait française. Probablement le pauvre malheureux a été déterré entretemps et c'est pour ce motif que je me permets de m'adresser à vous, cher Monsieur, pour savoir où il repose actuellement. Veuillez je vous prie, m'indiquer également son nom que j'ai oublié entre temps. En vous remerciant à l'avance, à Eckbolsheim par Strasbourg, 50, rue des Cerises. Jules MULLER, (source l'echo du Nord via GALLICA BNF).
1913 - Juillet La PAROISSE CATHOLIQUE INAUGURE SON CLUB HOUSE
Eckbolsheim. - (Inauguration du club-house.) Rarement, peut-être jamais, notre paroisse n'a vu un service d'hommes aussi édifiant que celui du dimanche lu à haute voix. Quiconque connaît nos conditions locales a pu une fois de plus voir son cœur s'ouvrir. Le prédicateur, le secrétaire d'État Vogel, a expliqué : Les deux devises les plus importantes que le membre du club catholique doit prendre à cœur le jour de l'inauguration d'une telle maison sont « Soli Deo » et « Dans la fidélité ferme ». », au Seigneur Que le club soit construit par Hans, il reçoit de lui sa consécration, il doit le servir : telle est la confession de tous ceux qui y vont et viennent. Le programme de vie et la loi fondamentale de la vie publique et associative seraient alors la devise : « Trouver dans la fidélité ». La section de chant de Königshofen a ouvert l'acte de consécration avec un magnifique « Dieu vous salue ». Le prêtre local a ensuite donné à la maison sa consécration ecclésiastique ; au cours de cet acte sacré, la chorale de l'église d'Eckbolsheim a chanté le psaume « Nist Dominus » à quatre voix et de manière très belle. . Le discours de célébration a suivi. Le rédacteur en chef Haenggi-Colmar a montré clairement ce que le nouveau club-house doit être et devenir, et ce qu'il ne devrait jamais devenir. Le sympathique Nedner aura vu aux expressions et aux applaudissements qu'il a reçus que les nombreux invités l'ont compris et que ses paroles belles et utiles ont trouvé un soutien reconnaissant. Les cercles les plus larges de la population locale ont été étonnés par le grand nombre d'invités qui se sont présentés et par le cortège, impressionnant par rapport aux normes locales. Une chose que nous souhaitons du fond du cœur est le nouveau club-house (source Der Volksfreund 20 juillet 1913 BNS GALLICA).
soyez une bénédiction pour les catholiques d'Ecbolsheim !
1904 23 Juillet : Changement climatique ? la BRUCHE EST A SEC !
Le lit de la Bruche, près du pont d'Eckbolsheim, se trouve complètement à sec et les poissons, qui se sont réfugiés dans quelques flaques d'eau ou trous de peu de profondeur où se trouve encore de l'eau, périssent rapidement. La Bruche restera dépeuplée de poissons pendant bien longtemps (source Le Courrier de Metz : journal politique absolument indépendant - BNF).
1895 - Réhaussement de la tour de l'église
La tour fut rehaussée d'un niveau en style néo-gothique décorée de 4 gargouilles (et 4 acrotères verticles) avec récupération de la chambre des cloches du 18e siècle. La date figure gravée sur le linteau de l'entrée. Une flèche vint remplacer l'ancienne toiture à deux versants.
1894 - Autorisation de collecte par la DECA (Direction de l'Eglise de la confession d'Augsbourg)
Eckbolsheim. - Le conseil presbytéral de la paroisse protestante d'Eckbolsheim a été autorisé par la direction de l'Eglise de la confession d'Augsbourg à organiser, dans les communes protestantes de la Basse-Alsace et de la Haute-Alsace, une collecte dont le produit devra être affecté à la reconstruction de l'église d'Eckbolsheim. (Source le journal Le Messin du 19 sept 1894)
1892 - KIRCHENZETTEL FUR SONNTAG 5. JUNI
Eckbolsheim : lundi, 14 heures, test de mission, prédicateur Pasteur Löscher, rapporteur de mission Missionnaire Piton. (source Strassburger Post 3 juin 1892 BNF)
1891 - FIN OFFICIELE DU SIMULTANEUM de l'EGLISE d'ECKBOLSHEIM
EXRAIT des "Archives de l'Eglise d'Alsace" du 1er janvier 1986 rédaction de Claude MULLER Cette opération est la conséquence directe de dissensions observées entre 1870 et 1882; en effet les conflits s'amplifiant, la communauté catholique décide dès 1883 de bâtir son propre édifice de culte. Cependant les luthériens font cette année-là la sourde oreille aux demandes catholiques de fixer le montant de l'indemnité. C'est pour cette raison que le curé Monsch s'adresse à l'évêque coadjuteur Stumpf pour lui demander son soutien et d'intervenir auprès des autorités supérieures, parce que la subvention du gouvernement ne peut être promise que si le conseil de fabrique produit une délibération en ce sens du conseil presbytéral >>(32). Malgré les démarches catholiques, rien n'y fait. C'est pour cette raison que le conseil de fabrique décide de faire commencer les travaux nonobstant le refus protestant. A l'automne 1885 a lieu l'adjudication des travaux de construction de la nouvelle église, l'architecte étant Hannig. La construction est achevée en 1886, mais l'érection ne signifie pas encore la fin des opérations à Eckbolsheim. En février 1887, le Bezirkspräsident informe Mgr Stumpf que "Sa Majesté l'Empereur adaigné accorder un secours gracieux de 1.200 M pour l'acquisition des cloches ". Or dans la même lettre, le Bezirkspräsident informe l'administration épiscopale que le curé "lui a demandé verbalement d'intervenir pour provoquer un arrangement pour le paiement par les protestants de l'indemnité pour l'abandon des droits catholiques". Les négociations n'aboutissent qu'en 1891. Le 25 septembre de cette année, luthériens et catholiques signent un accord par lequel les protestants s'engagent à payer une indemnité de 4.000 M, accord approuvé par l'évêché le 13 octobreet le Directoire de la Confession d'Augsbourg le 21 octobre. De ce fait le conseil de fabrique demande le 8 novembre 1891 la décision administrative d'abolition du simultaneum. Celle-ci intervient le 7 décembre 1891. Eckbolsheim est ainsi un cas original, puisque si l'église est déjà construite en 1886 et utilisée par les catholiques, la suppression du simultaneum ne date en fait que de 1891, soit cinq ans plus tard. La véritable fin des opérations ne se situe qu'en 1895, car de 1891 à cette date, le conseil de fabrique a des ennuis avec l'entrepreneur Reinacker qui a construit l'église, les exigences de ce dernier ayant dû faire l'objet d'un arrangement judiciaire ( source https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97507877/f334.item) .
1890 - DECES DU PASTEUR D'ECKBOLSHEIM
On annonce la mort, à l'âge de 59 ans, de M. Holl, pasteur à Eckbolsheim. Il avait, auparavant, été pasteur vicaire à Bühl, puis pasteur à Niederrædern. C'est en 1871 qu'il avait été appelé à Eckbolsheim (source Le Témoignage : journal de l'Eglise de la Confession d'Augsbourg Eglise de la Confession d'Augsbourg. Inspection (Paris). Auteur du texte).
1887 - Novembre SI VIS PACEM PARA BELLUM au FORT d'ECKBOLSHEIM
Strasbourg, 12 novembre. Dans le deuil où l'Allemagne est plongée par suite des mauvaises nouvelles de San-Remo et l'inquiétude que cause la mauvaise santé de l'empereur, le grand état-major redouble d'activité et ordonne de terminer le plus tôt possible les travaux des fortifications en Alsace-Lorraine... Le matériel d'armement est déjà arrivé d'Essen. Il comprend surtout deux batteries de canons d'acier de 15 centimètres. Ces canons sont les fameux obusiers qui ont été essayés aux polygones de... et de Neudorf. Malgré le commencement de la mauvaises saison le fortin qui existait déjà à l'ouest d'Eckbolsheim, sur la rive droite de la Breusch, va être transformé en fort de première classe. Les travaux conteront environ 1,460,000 francs ( source Le Ralliement : journal républicain du Territoire de Belfort BNF GALLICA)
1887 Avril - FERMETURE ADMINISTRATIVE D'UNE AUBERGE A ECKBOLSHEIM
Le samedi 9 avril, la police a fait fermer l'auberge du sieur Mühl à Eckbolsheim, plusieurs personnes ayant le 21 février dernier, jour des élections, chanté la Marseillaise et crié: " Vive la France ! " dans cet établissement.
1887 - Mars
Eckbolsheim : Sa Majesté l'empereur a accordé une subvention de 1,200 mark pour l'acquisition de cloches, destinées à la nouvelle église catholique d'Eckbolsheim (source journal l'Abeille d'Alsace Lorraine du 13 mars 1887).
1884 - PROJET DE TRAM A ECKBOLSHEIM
Mairie de la Ville de Strasbourg. Décision concernant la tenue d'une enquête sur l'avenir du tramway 1AGHAZ 198 de Königshofen à Wolfisheim.
§ 1. Vu l'arrêté du Président du District de Basse Alsace du 23 août 1884, J.-No. V. 5438, le projet de prolongement du tramway via Ecdbolsheim jusqu'à Wolfisheim fut soumis à un procès administratif de 14 jours du 1er au 14 septembre 1884.
§ 2. Le projet sur toute la ligne est ouvert à tous au centre communautaire d'Eckbolsheim et celui concernant le projet d'extension au centre communautaire de Wolfisheim est ouvert à tous pendant la durée précisée au § 1.
§3. Les bourgmestres d'Eckbolsheim et de Wolfisheim sont nommés commissaires à l'étude et sont tenus de recevoir les déclarations ou plaintes des intéressés les 13 et 14 septembre, dans l'après-midi de 2 heures à 16 heures, et de les inscrire dans le protocole d'étude. La tenue de l'étude doit être annoncée publiquement à trois reprises dans les communes d'Eckbolsheim et de Wolfisheim. Strasbourg, 27 août 1884. Der Kreis-Directeur : I. V. gez. Beucer. Pour le même Abschrist : Strasbourg, 1er septembre 1884. L'administrateur du bureau du maire : Hochapfel. (SOURCE)
1883 - Fondation des oeuvres Diocésaines catholiques
Elles visent à faire disparaître les Simultaneum. En 1883 dans le diocèse de Strasbourg il y avait 90 Simultaneum. A la fin de l'episcopat de Mr RAESS il n'en restait plus que 50.
1882 - NOMINATION A l'ECOLE PRIMAIRE PROTESTANTE D'ECKBOLSHEIM
district de Saverne ; la candidate à la commission scolaire Katharina Eich de l'administration intérimaire est nommée au poste d'enseignante à l'école primaire protestante d'Eckbolsheim, (source Gemeinde-Zeitung für Elsass-Lothringen 29 avril 1882)
1879 - LE PASTEUR D'ECKBOLSHEIM EST M. HOLL
Le progrès religieux du 06 sepembre 1879 (journal des églises protestantes) rapporte qu'il fit un don de 5 francs pour la société de patronnage de Wissembourg
1873 - 16 MARS LE CURE d'ECKBOLSHEIM CONDAMNE POUR MENACE AU SIMULTANEUM
Strasbourg, le 16 mars. Mercredi dernier, le prêtre catholique Reibel se tenait devant les barrières du tribunal régional. Il est curé de la paroisse de Wölfisheim et responsable de l'antenne d'Eckbolsheim, située à une demi-heure. Que ce soit volontairement, ou peut-être parce que c'était souhaité, en bref : les catholiques d'Eckbolsheim, qui ne sont certainement pas les gens les plus riches de la ville, y ont acquis un presbytère, ce qui leur a bien sûr valu de lourdes dettes. Le curé Reibel quitte alors son presbytère de Wolfisheim et s'installe dans le nouvel d'Eckbolsheim. L'ordinariat épiscopal catholique local a accepté cette décision ; Il n’a pas été jugé nécessaire d’interroger le gouvernement à ce sujet. En guise de punition, le gouvernement a imposé une interdiction temporaire. Cependant, avec ce "blocage" déjà visible, l'affaire n'était pas encore réglée à Eckbolsheim. Il y avait une église simultanée dans laquelle les catholiques et les protestants de la communauté tenaient alternativement leurs services un dimanche sur deux. Maintenant, le curé Reibel vivait dans la communauté. Il se voyait, pour ainsi dire, comme le Seigneur de cette église. Les protestants s'y sont opposés et dirent : l'église est à toi pour un dimanche et l'autre pour nous, mais ce n'est pas "13 jours" pour vous et seulement 1 jour" pour nous. Cette vue était fut également défendu par le gouvernement à M. le curé Reibel d'entrer dans l'église en semaine. Le commissaire de police lui a refusé l'entrée dans l'église sous peine d'amende. Le curé a menacé de rassembler les citoyens catholiques; alor son verrait ce qui se passerait. Pour menaçes le curé Reibel fut condamné devant des dits tribunaux à une amende de 50Thhlrn, et condamné aux dépens. Dans ce cas le gouvernement allemand a donc évité ce qui s'est passé sous le gouvernement français à Vendenheim situé à proximité où les ultramontains (*) ont réussi. Certainement que du côté des autorités allemande les concepts de vie protestant sont également nécessaires dans le cadre du Simultaneum. En Allemagne, nous savons qu'à cet égard on n'établit pas de doubles standards. (source Zeitung fûr Lothringen 22 mars 1873 ) (*) se dit des partisans de l'expansion des pouvoirs du pape
1872 - L'EMPEREUR CONFIRME les ELECTIONS du DIRECTOIRE de l'EGLISE de la CONFESSION d'AUGSBOURG
Berlin, 30 septembre : Sa Majesté a confirmé en outre les élections suivantes, émanées du directoire de l'Eglise de la confession d'Augsbourg en Alsace-Lorraine. Ont été nommés pasteurs : ... à Ballbronn, M. Gangloff, jusqu'ici vicaire à Eckbolsheim; à Eckbolsheim, M. Holl, jusqu'ici à Niederrödern (source L'Industriel alsacien : journal de l'industrie, du commerce et de l'agriculture du 3 octobre 1872 - source en ligne GALLICA bibliothèque nationale de France).
1872 - OPTANT A LA NATIONALITE FRANCAISE
BUSSALB, Guillaume, employé de filature, est âgé de 52 ans ; il est né à Eckbolsheim (Bas-Rhin); il est à Troyes depuis vingt ans; il a opté pour la nationalité française le 26 mai 1872. (Source Le Petit Champenois : journal républicain quotidien 29 mars 1887) - Un optant est un Alsacien ou un Mosellan qui a choisi de rester en France non annexée ou de quitter les territoires cédés par la France en 1871 à la suite de la guerre franco-allemande de 1870 pour conserver la nationalité française.
Avant 1870 - Coeurs d'Alsace et de Lorraine (source Émile Hinzelin ; illustrations... par P. Kauffmann)
Leurs souvenirs d'enfance ont fait à beaucoup de Strasbourgeois une âme militaire où certains petits détails gardent une étrange puissance d'évocation. Pour ma part, disait le docteur Gherard, je ne puis entendre le mot capsule sans songer à ces amorces de beau cuivre rouge aux bords retroussés : capsules de fusils, capsules de pistolets d'arçon. Les soldats en faisaient don aux écoliers, avec toutes sortes de recommandations fort sages. Mais comment ne pas se livrer au périlleux plaisir de les piquer à la pointe d'un canif et de les faire éclater, en laissant le canïf tomber à terre de tout son poids? Quand un régiment changeait de garnison, ce qui arrivait assez souvent, les enfants l'accompagnaient jusqu'à Eckbolsheim et même plus loin.
(devant de ferme Koenigshoffen ou Eckbolsheim ou Wolfisheim)
1869 - 31 juillet approbation du SECOURS MUTUEL "LA FRATERNELLE" D'ECKBOLSHEIM
RAPPORT A L'EMPEREUR SUR LA SITUATION DES SOCIÉTÉS DE SECOURS MUTUELS, PRÉSENTE PAR LA COMMISSION SUPÉRIEURE D'ENCOURAGEMENT ET DE SURVEILLANCE DES SOCIÉTÉS DE SECOURS MUTUELS. "Sire, La Commission supérieure a l'honneur de présenter à Votre Majesté le compte rendu de la situation des sociétés de secours mutuels, pendant l'année 1868. Au 31 décembre 1868, il existait 6,088 sociétés, dont 4,272 approuvées et 1,816 autorisées." Dont : Le 31 juillet 1869 l'association "la Fraternelle" d'ECKBOLSHEIM est approuvée au tableau des société (association). La "Fraternelle d'Eckbolsheim " a été fondée le 16 janvier 1865. Sont président est M. WOELFLIN cultivateur, membre du conseil municipal. Le décret de nomination est pris le 18 juillet 1868 (source "rapport à l'empereur"GALLICA )
1852 - 10 NOVEMBRE DECRET DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE qui fixe la circonscription des églises consistoriales des cultes réformés et de la confession d'Augsbourg, et la répartition des paroisses actuellement existantes
Sur le rapport du ministre de l'instruction publique et des cultes; - Vu la loi du 18 germinal an 10, ensemble le décret du 10 brumaire an 14; - Vu l'article 4 du décret du 26 mars 1852 portant réorganisation des cultes protestants; Vu les documents qui ont servi à l'organisation primitive; - Vu les circulaires des 7 octobre 1814, 31 juillet 1859, 25 mai 1850 et 14 avril 1852, ensemble les réponses des consistoires et les demandes des parties intéressées; - Vu les propositions du direc-toire du consistoire supérieur de la confes-sion d'Augsbourg, pour les inspections et lesconsistoriales de cette communion; - Considérant que les circonscriptions consisto-riales actuelles n'ont jamais été, dans leur ensemble, exactement déterminées, et qu'ily a lieu d'en modifier quelques-unes; -Considérant qu'il importe de rattacher aux églises consistoriales légalement établies les protestants disséminés dans les localités demeurées en dehors de la circonscription desdites églises, - Décrète :ART. 1er. La circonscription des églises consistoriales des cultes réformés et de la confession d'Augsbourg, et la répartition entre elles des paroisses actuellement existantes, sont fixées conformément aux tableaux annexés au présent décret.2. Le ministre de l'instruction publique et des cultes est chargé de l'exécution du pré-sent décret (source bulletin des lois).
1848 - 22 MARS - QUETE EN FAVEUR DES GLORIEUSES VICTIMES DE FEVRIER 1848
La souscription est ouverte au bureau du Courrier du Bas-Rhin. La quête faite à l'église protestante d'Eckbolsheim représente 50 francs et 20 cts. Il s'agit de porter secours aux familles des victimes Le 24 février 1848, au terme de trois jours d'émeutes et de malentendus, l'opposition libérale obtient le départ du roi Louis-Philippe 1er. C'est la naissance de la IIe République. La révolution de février 1848 a mis fin à la monarchie de Juillet et inauguré la brève expérience de la IIe République. Mais trois mois après cet immense espoir, l'armée et les gardes mobiles ont brisé l'insurrection d'ouvriers et d'artisans parisiens, barricadés dans l'est de la ville. Pendant plusieurs jours, la République a bombardé et massacré les insurgés : 3 500 morts officiels, entre 12 000 et 13 000 selon les témoins. Plus de 12 000 déportés au bagne et ailleurs. (source Niederrheinischer Kurier du 22 mars 1848 - BNF)
1845 à 1848, ECKBOLSHEIM ACCUEILLE LES ENFANTS DE WOLFISHEIM
Le comité supérieur d'arrondissement décida que la modicité des ressources de la place de Wolfisheim ne permettant pas de nommer un titulaire capable, l'école de Wolfisheim sera gérée par Benoît Metz, instituteur à Eckbolsheim. Les grands de Wolfisheim iront à Eckbolsheim le matin et Benoît Metz se rendrait à Wolfisheim faire classe aux petits les aprèsmidi (Association des amis de la maison du Kochersberg janvier 1998).
1842 - 9 Mai - Nouvel adhérent à la protestation des pasteurs
Le pasteur d'Eckbolsheim Ch. Sohn est nouvel adhérent à la déclaration de protestations des pasteurs de Strasbourg. Il refuse ainsi l'adhésion à la Société dite des Intérêts généraux du protestantisme français. Il rejoint ainsi les votations des consistoires de Sauve (Gard), d'Augsbourg (Paris), de Barbaras pasteur de Wolfisheim et président du consistoire de Mundolsheim, de Castres, de Sommière, ... Les motifs semblent être que cette nouvelle société venue de volonté de nouvelle réforme (USA, UK, Suisse, France,...) et d'un étendard exclusif ne répond pas aux fondements du protestantisme, cela en se faisant intermédiaire exclusif entre le protestantisme et le gouvernement ; Elle mettrait en marge le protestantisme de la loi imparfaite et protectrice du 18 Germinal de l'An X.
1829 - Création de l'Orgue SAUER de l'EGLISE ST LOUIS de STRASBOURG (de même façon que celui d'Eckbolsheim)
À l’emplacement de l’église rue St Louis à Strasbourg se dressait un couvent de carmes jusqu’à la réforme protestante. L'histoire est tumultueuse. Devenu demeure privée, à l'emplacement du couvent une première église est construite en 1687, vendue à la révolution en 1790, incendiée en 1805, et reconstruite de 1825 à 1827. Un temps son orgue fut construit de manière similaire à celui d'Eckbolsheim. C'est donc dans l'église Saint Louis que Conrad Sauer (décédé à Ribeauvillé le 5.3.1828) plaça son dernier orgue (payé 7000 fr. pour 22 registres sur 2 clav./péd.) achevé en 1829 par son fils Théodore. Les comptes paroissiaux 1830 payent à Sauer 1940 fr. comme solde de l'orgue. Chose étonnante, déjà en 1833, Wegmann, contremaître ou associé de Sauer (Sauer, relevant de maladie, allait partir à Paris), dut réparer l'orgue et remettre le positif en état. Nous n'avons pas retrouvé de données précises sur l'orgue Sauer 1829. Dans un buffet en chêne, au dessin caractéristique tel que celui d'ECKBOLSHEIM. L'orgue est totalement remplacé par L’orgue de Charles et Edgard Wetzel en 1896 (source l'Annuaire de la société des amis du vieux Strasbourg)
1813 - 02 FEVRIER -MARIAGE à KESKASTEL DE LA FILLE DU PASTEUR d'ECKBOLSHEIM
Jean Philippe Daniel Merckle pasteur à Keskastel épouse Suzanne Marie Ehrmann (+ 18/12/1833) fille du pasteur d'Eckbolsheim (source Société d'histoire et d'archéologie de Saverne et environs de janvier 1996 BNF).
1811 - Création de l'Orgue SAUER D'ECKBOLSHEIM
SAUER débute la construction de l'orgue. Il est apprenti de son père lui même élève de SILBERMANN. L'instrument est dédié au Simultaneum d’Eckbolsheim. Il est Issu d’une renaissance instrumentale après la période « tabula rasa » de la révolution et de la terreur, c’est à l’apogée de l’empire napoléonien que l’orgue d’Eckbolsheim est construit. L’instrument est un « résistant » .
1809 - ORGANISATION DU CONSISTOIRE SOUS l'EMPIRE
ECKBOLSHEIM appartient à la 1ère inspection du Temple Neuf, rattaché au consistoire de WOLFISHEIM, comprenant les villes de WOLFISHEIM, MUNDOLSHEIM, WINDENHEIM (écrit comme tel), ITTENHEIM, BREUSSCHWIECKERSHEIM (écrit comme tel), HECHBOLSHEIM (écrit comme tel), KOLBSHEIM, LAMPERTHEIM, OBERHAUSBERGEN. Le pasteur d'ECKBOLSHEIM est J.F. SCHWEIGHAUSER (source Almanach des réformés et protestans de l'Empire français BNF GALLICA).
1803 - 1805 - Travaux Eglise
L'entreprise concerne l'élévation de la nef et du choeur selon des plans de l'architecte Arnold de Strasbourg. Les travaux furent achevés en 1805. La date figure gravée sur les linteaux de porte latérale de la nef.
1794 - JUILLET Le PASTEUR d'ECKBOLSHEIM ENFERME (PENDANT LA REVOLUTION)
A Eckbolsheim, où l'on était presque sous les yeux des autorités de Strasbourg, on n'osa pas continuer les prêches, ni même les instructions religieuses officielles de la jeunesse, mais le pasteur Schweighaeuser ouvrit un cours d'instruction pour les enfants sur la Constitution républicaine,en y ajoutant « l'explication des devoirs du chré-tien, selon la Constitution, la Raison et l'Evangile», cours qu'il continua jusqu'au moment où il fut enfermé, comme suspect, au Séminaire, en juillet 1794. Nous possédons un spécimen curieux de ces harangues mi-pastorales dans un discours prononcé le 20 prairial (8 juin 1794) devant la commune de Romansweiler, par Simon-Frédéric Hollaender, pasteur en cet endroit, sur "l'amour de Dieu". Ce n'était pas une cérémonie religieuse, à vrai dire, mais une instruction civique,... (source Les Églises protestantes d'Alsace pendant la Révolution (1789-1802) : esquisse historique / par Rodolphe Reuss,... Reuss, Rodolphe (1841-1924).
1791 - LISTE ELECTORALE DU DEPARTEMENT DU BAS-RHIN GROUPEMENT DE WOLFISHEIM
- HH. Seiler, Lorenz, Maire de WolfisHeim.
- Schöttel, Johann Michael Maire d'Eckbolsheim, Graff, Johannes d'Eckbolsheim.
- Fuchs, Johannes Maire de Kolbsheim, Bauer, Johannes, de Kolbsheim.
- Mez, Alexis, d'Oberschaffolsheim, Zimmermann, Jakob, Maire d' Oberschaffolsheim.
1790 - SEPTEMBRE - WOLFISHEIM DEMANDE LA SUPPRESSION DU LUDIMODERATOR CATHOLIQUE ET LE TRANSFERT DES ECOLIERS A ECKBOLSHEIM. SON INSTITUTEUR (LUDIMODERATOR) François Antoine LANG est confirmé dans ses fonctions.
Le 4 septembre 1790 la municipalité luthérienne de Wolfisheim introduit devant le directoire du département une requête demandant la suppression du maître d'école catholique vu qu'il n'y a que trois ou quatre enfants, et qu'ils pourraient se rendre à Schaeffolsheim ou à Eckbolsheim, épargnant par là une dépense annuelle de 200 livres à la commune. Le directoire ordonne que cet instituteur soit payé comme par le passé. En février 1793, alors instituteur à Rohr, Antoine Lang, congédié par le district de Haguenau, est rappelé à ses fonctions par l'autorité supérieure sur l'apport d'un certificat de la commune de Wolfisheim, affirmant "qu'il a prêté tous les serments". Ci dessous paraphe de LANG sur un registre du 8 mai 1790 (source association des amis de la maison du Kochersberg - janvier 1998-)
1778 - Reconstruction de l'Eglise d'ECKBOLSHEIM
Reconstruction de la chambre des cloches.
1744 - Octobre LE MAITRE D'ECOLE DE WOLFISHEIM SIGNE LE REGISTRE DES DECES D'ECKBOLSHEIM
Ignace SIGRIST, 1744 – 1747 Originaire de Soultz près de Molsheim, époux de Anne-Marie Winter, Ignace Sigrist signe comme témoin le registre des décès d'Eckbolsheim le 15 octobre 1744. Qualifié de "ludimoderator in Wolfisheim", il décède le 20 mars 1747. Son frère, Jean Sigrist, instituteur à Innenheim, signe le registre (source association des amis de la maison du Kochersberg - janvier 1998-).
1740 - LE PREVOT LUTHERIEN D'ECKBOLSHEIM EST DESTITUE
En 1687, le Roi ordonna que dans les villes de Strasbourg, de Colmar, de Wissembourg, de Landau et de Munster, où la population était mixte, le magistrat fut toujours composé, à l'avenir, pour moitié de catholiques, et pour l'autre moitié de luthériens. C'est ce qu'on appelait l'alternative des cultes. Dans tout le reste de la province, excepté dans les domaines du prince de Hanau-Lichtemberg et dans quelques bailliages des princes palatins, les fonctions dans une régence ou un magistrat, celles de bailli, degreffier et de procureur fiscal, et même celles de prévôt ou maire d'un village, ne pouvaient être conférées qu'à des sujets catholiques (1). Les seigneurs luthériens éludaient souvent ces prescriptions blessantes en nommant à côté du prévôt catholique un sous-prévôt ou stabhalter luthérien, mais le Conseil souverain, qui était chargé du maintien de la foi (2),veillait pour réprimer ces écarts. En 1740, il destitua leprévôt luthérien que l'Université protestante de Strasbourg avait nommé à Eckbolsheim, dont elle était seigneur. Il fallut bien se soumettre, mais l'Université nomma, par dérision, à la place du luthérien destitué, le pâtre du village qui était catholique. Les membres du directoire de la noblesse immédiate devaient aussi tous être choisis parmi les gentilshommes catholiques, mais le Roi Louis XVI autorisa ce directoire, par une lettre ministérielle du 18 mars 1788, à prendre quatre des huit adjoints dans la noblesse luthérienne ( extraits d'après L'Alsace avant 1789, ou État de ses institutions provinciales et locales, de son régime ecclésiastique, féodal et économique, de ses moeurs et de ses coutumes sous l'ancienne administration française, par M. J. Krug-Basse,... Krug-Basse, Auteur du texte )
(1) La révocation de l'édit de Nantes de 1685, quoique postérieure à la réunion de l'Alsace à la France, était sans application aux protestants de cette province.
(2) Le conseil souverain devait, d'après l'édit de sa création, prendre un soin particulier du culte et service de Dieu, du maintien de la reli- gion catholique, apostolique et romaine. Il se montra souvent plus intolérant que le gouvernement; ainsi, en 1778, il se plaignit de ce que l'intérim du commandement de la province avait été confié pendant quelques semaines au lieutenant-général alsacien, baron de Wurmser, qui était luthérien. Le Roi fut très-mécontent des observations du conseil.
1696 - ENREGISTREMENT DES ARMOIRIES D'ECKBOLSHEIM - DROIT ROYAL de LOUIS XIV
Les droits de finance pour l'enregistrement des armoiries rapportèrent pour la province d'Alsace la somme de 103,638 livres. Un arrêt du conseil du 20 novembre 1696 avait chargé Adrien Vanier, bourgeois de Paris, de recouvrer non-seulement les droits d'enregistrement de tout le royaume, mais aussi la finance des ùaîtrise particulière. Eckbolsheim en qualité de ville du payer un droit royal de 50 livres selon le recueil officiel des ordres dressés par Louis XIV. BLASON Nº 150. La communauté des habitants du village d'Eckbolsheim; Porte d'or à une croix de Lorraine de gueules, accompagnée de trois monts de sinople, deux en chef et un en pointe (source recueil royal).
1686 - SIMULTANEUM - Les Capucins à Strasbourg 1681-1791. Premières familles catholiques à ECKBOLSHEIM par P. Archangelus d'Altdorf.
Avant 1681, les Capucins ne venaient à Strasbourg qu'occasionnellement, que ce soit en transit, pour consulter des médecins ou pour faire des achats particuliers. Ainsi, dès la fondation de leur monastère à Hagenau (1624), les membres de la Province suisse des Capucins touchaient et entraient parfois à Strassbarg lors de voyages. Lors de la première séparation provinciale (1668), il fut déterminé que la ville de Strasbourg était une zone ouverte et qu'elle pouvait donc être contrôlée sans formalités par les capucins des monastères de Hagenau, Molsheim, Offenbourg et Fribourg-en-Brisgau. Sur la réquisition à ECKBOLSHEIM R. Reuss note : "Ce n'est pas seulement l'arbitraire royal, mais malheureusement aussi l'intolérance de l'orthodoxie luthérienne qui a interdit le libre exercice du culte réformé dans nos murs" . Même Reuss admet qu'en 1685 trois familles catholiques établies de longue date et plusieurs nouvelles familles y vivaient. Selon les registres paroissiaux catholiques, qui commencent en 1687, des catholiques se trouvent à ECKBOLSHEIM même, (à la Karthause, au Ziegelhof et comme éclusiers sur le nouveau canal Breusch). Nulle part il n'est dit que les capucins convertirent les familles d'Eckbolsheim. Selon les listes officielles de la Province suisse des Capucins, les prêtres n'ont pas converti de l'hérésie un seul protestant de la région de Strasbourg entre 1685 et 1690. Ce que Reuss leur reproche, c'est que dans l'après-midi du dimanche 20 octobre 1686, deux capucins entrèrent dans l'église où le pasteur Hirtz prononçait un discours. L'un des prêtres lui a ordonné de se taire et a ensuite prononcé lui-même un sermon. L'incident n'est même pas évoqué nulle part dans les dossiers de l'ordre et ne sera donc jamais suffisamment clarifié. Si les prêtres ont agi de la manière mentionnée, ils ont sans aucun doute été chargés de le faire par les autorités laïques et ecclésiastiques.Le simultané avait déjà été annoncé le 5 octobre. Quoi qu'il en soit, le pasteur Hirtz a résisté à son introduction et a ainsi encouru une punition de la part des autorités laïques.¹ Ce qui est sûr, c'est que le père Léopold de Fribourg (Suisse) a été le premier prêtre catholique à donner à la petite paroisse naissante le titre de parochus substitutus. Les 23 février et 16 mai 1687, il baptise un enfant de parents catholiques à Eckbolsheim (source Archiv für elsässische Kirchengeschichte / im Auftrage der Gesellschaft für elsässische Kirchengengeschichte herausgegeben von Joseph Brauner Société d'histoire de l'Église d'Alsace).
1686 - Le 20 octobre : Réquisition du choeur de l'église par Louis XIV
Louis XIV fit réquisitionner le choeur pour la célébration du culte catholique. Extrait de l'ouvrage de Rodolphe REUSS : "Le 20 octobre 1686, le pasteur Hirtz, d'Eckbolsheim, village appartenant au Chapitre protestant de Saint-Thomas, et placé sous la tutelle du Magistrat, venait de commencer le service quand deux Capucins pénétrèrent dans l'église, et l'un d'eux apostropha le ministre, lui reprochant d'empêcher les paysans de se convertir; puis il gravit lui-même la chaire et se met à haranguer l'assistance. Hirtz et ses paroissiens trop effrayés pour les expulser, prennent le parti de quitter l'église, à la grande colère du moine qui leur crie : "On vous forcera déjà d'obéir!" Et, en effet, le lendemain la maréchaussée arrivait à Eckbolsheim, empoignait le pasteur, sur l'ordre de La Grange, et malgré les protestations du Magistrat¹, il restait plusieurs semaines en prison, d'où il ne sortait qu'après avoir payé vingt-cinq thalers d'amende pour un délit qu'on ne lui notifia jamais... Mais si les défenseurs naturels du pauvre Hirt se taisaient, ses ennemis ne se reposaient pas. On allait en avoir bientôt la preuve. D'après l'ouvrage L'Alsace au dix-septième siècle Tome 2 par Rodolphe Reuss (1841-1924) auteur du texte )
SUITE : ... Le 27 décembre, la femme du pasteur d'Eckbolsheim se présentait toute en pleurs chez Josias Stædel, l'ammeister en régence, lui racontant que la veille, le jour de la Saint-Etienne, le grand-prévôt Beaussire avait paru subitement au village, porteur d'un ordre de l'in tendant; qu'il s'était saisi de Hirt, et l'avait fait écrouer dans les prisons de la ville. Il devait y rester enfermé pendant quinze jours, à ce qu'on lui avait dit, et payer en outre une amende de vingt-cinq thalers aux Pères capucins, dont il avait refusé de reconnaitre les droits. Les chanoines de Saint-Thomas députent au même moment le professeur Artopœus auprès de Stædel, pour se plaindre de ce coup de force et pour déclarer qu'ils ne comprennent absolument rien aumalheur qui frappe leur subordonné. La colère et la peur se partagent également le Conseil. Que deviendrons-nous, dit le lendemain le stettmeister Joham de Mundolsheim, si l'on vient nous enlever ainsi nos pasteurs, sans mous en donner les motifs? Hirt n'a conscience d'aucun méfait commis à l'égard de MM. les missionnaires catholiques; il faut done le décharger de sa punition, ou du moins la réduire. Reisseissen se lamente de ce que l'intendant soit en voyage et de ce qu'on ne pourra vraisemblablement lui parler de longtemps. Si le pasteur d'Eckbolsheim avait proféré des paroles subversives, il mériterait d'être puni; mais on ne lui en reproche pas. Aussi les bourgeois deviennent-ils avec raison de plus en plus timorés et inquiets. Et comment, après une pareille mésaventure, un pasteur aurait-il encore l'autorité" nécessaire pour exercer avec fruit son ministère? Le vieux Fræreisen déclare à son tour, que pareille arrestation bouleverse l'opinion publique, que si l'on peut faire ainsi jeter à l'improviste un bourgeois au cachot, personne ne se sentira plus désormais garanti contre des violences pareilles. Les chicanes, ajoute-t-il, augmentent partout. Le pasteur Reeb, de la Robertsau, ne sait également plus comment se défendre contre les importunités et les vexations des jésuites et des missionnaires. Pour que le procès-verbal officiel contienne des doléances pareilles, il faut que les récriminations aient été vives; mais elles restent en tout cas stériles. Le préteur royal dit froidement qu'il a vu l'ordre de M. de La Grange; que l'emprisonnement n'aurait pas eu lieu vraisemblablement, si Hirt avait su se bien mettre avec les capucins installés dans son village; que Messieurs de la Ville peuvent, s'ils le désirent, présenter une requête à l'intendant, mais qu'elle ne servira pas à grand chose s'il y a au fond de tout cela un ordre royal. Güntzer, lui aussi, déclare que le pasteur d'Eckbolsheim n'est pas des plus accommodants, bien au contraire des prêtres et religieux catholiques. En vérité, si l'on écoute nos fonctionnaires royaux, il n'y a pas jusqu'au desservant ivrogne de la Robertsau, ce Pistorius dont Obrecht accorde qu'il apportait à Strasbourg une légère propension à lever le coude», qui ne soit un modèle de douceur, lorsqu'on le traite affectueusement»! Le préteur royal ne s'était pas trop avancé, en avertissant ses collègues que leur recours en grâce n'aboutirait pas. D'abord l'intendant ne revint de voyage qu'après l'expiration des quinze jours de prison, et quand les délégués, les steltmeisters Wormser et de Wickersheim et l'ammeister Wencker vinrent le supplier de remettre au moins l'amende au pasteur d'Eckbolsheim, il refusa, disant qu'il ne pouvait prendre sur lui d'enfreindre un ordre royal. Et quand ces conseillers le prièrent d'épargner au moins à l'avenir à leurs ministres l'humiliation d'arrestations de ce genre et d'avertir à l'avance le Magistrat de procédures analogues, M. de La Grange ne trouva qu'une chose à leur répondre: Que Messieurs les pasteurs sachent se bien conduire et M. le grand-prévôt ne leur fera pas de visites! Jean-Philippe Hirt s'en retourna done en sa paroisse, qu'il desservit jusqu'en 16953, mais il avait été trop rudement averti pour essayer d'empêcher dorénavant la propagande romaine; près de la moitié des habitants d'Eckbolsheim sont aujourd'hui catholiques (à la date du 30/04/1897 ) . Signé Rodolphe Reuss (source https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k94053397/f5.item). Le simultaneum se poursuivit jusqu'en 1891, date d'achèvement de la nouvelle église catholique.
1681 - 30 Septembre - CAPITULATION DE LA VILLE DE STRASBOURG AU ROYAUME DE FRANCE
Reddition de la ville impériale libre de Strasbourg (Kapitulation der Freien Reischsstadt). Le patrimoine communal comprenait : 1. le bureau d'Illkirch (8 communes) ; 2. la seigneurie de Barr (avec 6 communes achetées par la ville en 1566) ; 3. la règle de Marlenheim (Marley) (5 communes, dont Eckbolsheim appartient à l'abbaye de Saint Thomas et Wangen appartient à l'abbaye de Saint-Étienne) ; 4. la seigneurie de Wasselnheim (8 communes, dont St. Cosman et Romansweiler furent vendues en 1659 et inscrites au registre de chevalerie) ; 5. la règle de Herrenstein (3 localités).
1583- 1587 - Johann Monninger Pasteur d'Eckbolsheim
Johann Monninger serait originaire du Pündtnerland, à savoir Oettingen, c'est pourquoi il portait le nom de famille Rhaetus. Il fut curé d'Ober et Mittelhausbergen de 1575 à 1578, puis pasteur de Plobsheim jusqu'en 83, puis resta quatre ans à Eckbolsheim, après quoi il devint premier diacre à Saint-Guillaume de 87 à 94. Pendant 15 ans, jusqu'à sa mort en 1609, il fut pasteur principal à Francfort a. M. (sources Paroisse protestante de Saint-Guillaume (Strasbourg) Der Gottesfreund : Mitteilungen der Pfarrei Lasch an St Wilhel - 1er septembre 1929 - BNF GALLICA).
1681 - PLACEMENT DES CAPITAUX A STRASBOURG (investissements à ECKBOLSHEIM)
Les principales activités sont les obligations (222) et les achats-ventes (199). Le reste se décompose en 31 baux, 29 cessions, 14 remboursements de dettes, 12 rachats d'hypothèques, 19 reconnaissances de dettes, 9 échanges, 11 Morgen-gabe et trois divers. La durée des baux est très variable, de deux à neuf ans, ce dernier nombre étant de loin le plus fréquent (11 mentions). Parmi les propriétaires prédominent ceux qui ne sont pas en mesure d'exploiter eux-mêmes les terres ou les locaux professionnels, soit les veuves (7), les enfants mineurs (4) et les femmes (3), ou bien les rentiers, soit des personnes aisées, négociant, notaire ou aubergiste. Enfin, certaines institutions louent leurs terres, comme la Fondation du chapitre de Saint- Thomas qui loue, selon son habitude pour 18 ans, à des maraîchers du Faubourg Blanc (Gartner unter Wagner); la Fondation de la Chartreuse qui loue un bien de rente pour 16 rézaux, mi froment mi seigle, à Eckbolsheim, ou le couvent Sainte-Marguerite. Le chapitre de Saint-Thomas préfère par contre conclure des contrats plus importants. Le 24 juin, il obtient la cession d'un bail emphytéotique sur un moulin situé à Eckbolsheim, ainsi que sur une maison, des jardins, des terres, un pré et une forêt attenants, pour 7 500 florins. Le bilan est positif aussi pour les maraîchers du Faubourg Blanc, quant à la valeur, de même que pour les habitants de la Robertsau, où les achats constituent le triple des ventes. Une activité non négligeable est également provoquée par les habitants extérieurs à Strasbourg, soit les villages situés surtout à l'ouest comme Eckbolsheim et Ittenheim, puisque la moyenne du prix de vente atteint 538 florins. Quelques cas particuliers dont deux tanneurs qui vendent un moulin avec un jardin et des prés à un meunier d'Eckbolsheim pour 3 666 florins avec le consentement du chapitre Saint-Thomas. (source Annuaire de la Société des amis du Vieux Strasbourg par Bernard VOGLER édition du 01/01/1981)
1634 - 1637 L'ALSACE DANS L'HORREUR DE LA GUERRE DE 30 ANS
L'Alsace connaît alors ses plus terribles années de guerre : les armées les plus diverses s'installent, pillant, dévastant, torturant, brûlant, massacrant et se comportant en pays conquis : Impériaux, Croates, Polonais, Français, Lorrains, Suédois, Espagnols... La misère la plus noire règne avec son cortège de famines, misère et épidémies. Jamais le pays n'a connu telle détresse (source BS encyclopédie).
1622 - 26 Janvier ECKBOLSHEIM et WOLFISHEIM DANS la TOURMENTE des DEBUTS de LA GUERRE de 30 ans
Des affrontements sanglants opposaient les soldats de Mansfeld de Luxembourg (ralliés au protestantisme) et ceux de Léopold d’Habsbourg (catholiques). Une bataille d’ampleur eut lieu le 26 janvier à Wolfisheim. Un détachement de Mansfeld commandé par le capitaine Heums ( anglo-néerlandais), qui y était cantonné, fut attaqué à six heures du matin par une centaine de cavaliers autrichiens et autant de « coups de feu » venus de Dachstein. Plus d'une centaine de « Mansfeldiens » furent abattus. Les « Léopoldiens » quittèrent le champ de bataille avec le gain de nombreux chevaux et autres butins. Wolfisheim fut partiellement incendié par les Mansfeldiens le lendemain le 27 janvier. Lorsque le comte de Mansfeld se plaignit à Strasbourg que, selon les Wolfisheimois, les Eckbolsheimois avaient pris part à cette attaque à blâmer, le conseil a défendu ces accusations. En effet Wolfisheim dépendait de « Hanau-Lichtenberg » et Eckbolsheim du monastère protestant de Saint-Thomas à Strasbourg. Et les "les querelles et l'insolence" prévalent depuis des années. Les Eckbolsheimois n'ont donc probablement été désignés comme instigateurs par les Wolfisheimois que par vengeance. Au contraire les habitants d’Eckbolsheim auraient témoigné sous serment, d’avoir aidé à s'enfuir les victimes du camp de Mansfeld, ramené les blessés à Strasbourg et les morts retrouvés sur le terrain (source Der dreissigjährige Krieg im Elsass (1618-1648). Erster Band, Vom Beginn des Krieges bis zum Ubzug Mansfel - La guerre de Trente Ans en Alsace (1618-1648). Premier tome, du début de la guerre au départ de Mansfel https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9401045p/f353.item).
1587 - 8 octobre - LORENTZ SCHOETTEL EST ELU SCHULTHEISS D'ECKBOLSHEIM
Le dimanche 8 octobre 1587, la communauté d'Eckbolsheim s'est réunie en vue d'élire un remplaçant au pasteur MONNINGER. Trois candidats se sont présentés, à savoir: Valentin SÜSS (Bopp 5175) qui est encore étudiant à Tübingen, Johann NEUMANN (Bopp 3783) chapelain à l'hôpital civil de Strasbourg, et Wendling MITZDOERFFER (Bopp 3561), pasteur à Plobsheim. Sur le premier cité se sont portés trois voix, le second a totalisé neuf voix dont celle du prévôt Lorentz SCHOETTEL et le dernier a dépassé la majorité avec vingt neuf voix sur les quarante et une exprimées. Celui-ci a été confirmé par le chapitre Saint-Thomas en date du 13 octobre. Il est curieux de relever que son prédécesseur a suivi le même chemin en passant de Plobsheim à Eckbolsheim. Ph. Ludwig du Cercle généalogique d'Alsace remercie M. Jean-Pierre Nenninger de lui avoir signalé cette source inédite sur la vie politique à Eckbolsheim au XVI siècle. Bibliographie : M. J. Bopp, Le clergé et les théologiens protestants en Alsace et en Lorraine de la Réforme à nos jours, 195 Sources: CERCLE GENEALOGIQUE D'ALSACE, AMS, 1 AST 710 et 711, VI 174 19, Série VI nombreuses références, M. Ludwig, M. Nenninger et GALLICA .
1586 - 10 fevrier - ELECTION DE LORENTZ SCHOETTEL
Jeudi 10 février 1586 a eu lieu une élection pour la succession du défunt Andres BEUMEL. A cette occasion, quarante huit votants se sont présentés, seul Wilhelm NESS est signalé comme absent. Le pasteur Johann MONNINGER (Bopp 3589) a donné trois voix, Andres DIEBOLD s'est également exprimé trois fois dont une pour lui-même... Avec 36 voix sur 48 exprimées, une forte majorité s'est portée sur Lorentz SCHOETTEL. Les représentants du chapitre Saint-Thomas ont confirmé ce dernier dans sa charge en lui remettant le stab (bâton) et les clés (du tribunal). Le bâton du prévôt de Vendenheim, d'une longueur de deux mètres, est conservé au Musée Alsacien de Strasbourg. Le Schultheiss catholique ou son équivalent le Stabhalter protestant tenait ce bâton comme preuve de son autorité. En effet, àpartir de 1685, Louis XIV exigeait que tous les prévôts de son royaume fussent catholiques mais pour contourner le règlement, les Stabhalter continuaient à officier dans les localités à majorité protestante. Sources: CERCLE GENEALOGIQUE D'ALSACE, AMS, 1 AST 710 et 711, VI 174 19, Série VI nombreuses références, M. Ludwig, M. Nenninger et GALLICA .
1582 6 Sept. ACCORD AU SUJET D'ECKBOLSHEIM ENTRE LE CHAPÎTRE ST THOMAS ET LA CORPO DES JARDINIERS
Le document est une charte-libelle de 11 feuillets de parchemin. Deux feuillets de papier ont été ajoutés au XVIIIe siècle. Accord entre le chapitre Saint-Thomas et la corporation des jardiniers"'under Wagnern" (Faubourg-National) de Strasbourg, au sujet du village d'Eckbolsheim, dont la chapitre est le seigneur temporel:
"Il fut donné et définitivement décidé le jour susvisé, le six septembre, où l'on compta la naissance du Christ notre cher Seigneur, quelque Sauveur et Sauveur, mille cinq cent quatre-vingt deux.... La connaissance comme post-emploi des tensions, des erreurs et des conflits existaient entre les vénérables, hautement et instruits, messieurs prévôt, doyen et chapitre Sant Thomans Stift à Strasbourg en tant que seigneurs temporels du village d'Eckeboltzheim, un. Et une guilde honorable, les jardiniers et les charrons de Strasbourg, en revanche, en raison des chemins et des champs, que la même corporation de jardiniers était sous l'interdiction de Künigßhoffen, et qu'on dit maintenant avoir placé sous l'interdiction de Strasbourg (...) à travers les stricts, les nobles, les honorables, les honorables et les blancs Messieurs, maîtres et conseillers, de ce louable Reichstatt libre de Strasbourg, les plus honorables, prudents, blancs et érudits messieurs Michael Liechtensteÿger, Altameister, Johann Schenckbecher, cinq pieds, et le docteur Bernhardt Botzheim, ont reçu l'ordre de s'attaquer au problème. matière(...) Ils voulaient bâtir sur cela une véritable et durable collection de traités obstinés, chacun avec sa propre île, en plus de la ville de Strasbourg, ainsi qu'un vénérable chapitre de Sant Thoman et de la Guilde des Jardiniers. Ce que nous Michael Liechtensteÿger, Johann Schenkbecher et Bernhardt Botzheim, les concessionnaires en tête (...), avons fait avec sérieux et de manière amicale." EXTRAIT DE LA REDACTION DE YANN FRANCHET dans la base Sigilla (permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/107124).
Différents sceaux de l'accord - Sources "Am Strasbourg-AVES - CH 475 / 9741" dans la base Sigilla (permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/107124).
1578 - PASTEUR
Laurent REISINGER est pasteur à Eckbolsheim
1576 - RECONSTRUCTION DE l'EGLISE
Le choeur est reconstruit plus large et plus haut que le précédent.
1576 - LE PASTEUR SCHAD : ANABAPTISTE D'UN TEMPS et ESPION DANS LA FORET D'ECKBOLSHEIM
Schad, Elie, prédicateur protestant, né à Liebenwerda, province de Saxe, arriva à Strasbourg où, en sa qualité de docteur en théologie, il fut nommé diacre à l'église de Sainte Aurélie. Le nouveau venu pencha vers l'anabaptisme: en effet,d'après les comptes-rendus à l'autorité strasbourgeoise sur les agissements et les réunions nocturnes des disciples de Münzer dans la forêt d'Eckbolsheim pour la célébration de leur culte, en l'année 1576, Elie Schad y assista sous un travestissement. Plus tard, il devint cependant pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux et ecclésiaste de la Cathédrale à la place du fameux Marbach. En 1586, il fut pourvu de la chaire de langue hébraïque à l'Uni-versité et ensuite, de la chaire de théo-logie, en 1589. Il mourut à Strasbourg le 3 décembre 1593. Il a écrit sur les pro-phètes Amos et Jonas, publié un Nouveau Testament allemand avec des caractères hébreux, ainsi que Judicium de Theophr.Paracelsi scriptis theologicis, en allemand,.que l'on trouve aussi insérée dans les Vergnügen müssiger Stunden de Théod.Crucius, T. IV.Grandidier, Essais hist., p. 275.Jæcher,Gel. Lex., 1751, IV, 206, О. Berger-Levrault,Ann., p. 208. (Source et extraits de "DICTIONNAIRE DE BIOGRAPHIE DES HOMMES CELEBRES DE l'ALSACE - GALLICA BNF-)
Forêt d'ECKBOLSHEIM (aujourd'hui disparue) Lithographie de GIMBEL TOBIAS (Né à Landau 1756, +1829 Straßburg (source BNU STRASBOURG et GALLICA )
1575 - 22 avril - LUDWIG HUGELMANN EST ELU SCHULTHEISS D'ECKBOLSHEIM
Vendredi 22 avril 1575, les bourgeois d'Eckbolsheim ont été appelés à élire le nouveau prévôt en remplacement du défunt Jacob HUGEL. Quarante quatre votants ont donné chacun deux voix et certains même trois. Le pasteur Lorentz. REISSINGER a voté pour les candidats A ou Bastian SCHOETTEL (Bott ou messager) et B ou Ludwig HUGELMANN (Wirth ou aubergiste). Après dépouillement, le classement s'établit de la façon suivante: 29 voix pour Ludwig HUGELMANN, 21 pour Bastian SCHOETTEL, 17 pour Andres BEUMEL, 11 pour Michel LAMPERTHEIM, etc. Enfin, le chapitre Saint-Thomas a confié la charge de prévôt à Andres BEUMEL. Sources: CERCLE GENEALOGIQUE D'ALSACE, AMS, 1 AST 710 et 711, VI 174 19, Série VI nombreuses références, M. Ludwig, M. Nenninger et GALLICA .
1572 18 JUIN LITIGE ENTRE LE CHAPÎTRE ST THOMAS SEIGNEUR D'ECKBOLSHEIM ET LE SEIGNEUR DE LINGOLSHEIM
Sebastian de Fegersheim, bailli de Willstätt, et Ott de Sulz, oberschultheissde Saverne, arbitrent un litige entre le chapître Saint-Thomas de Strasbourg, seigneur d'Eckbolsheim, assisté de Michael Lichtensteiger, altammeister, et de Bernhard Botzheim, avocat de la ville de Strasbourg Gunther de Landsberg et son neveu Werner, fils de † Wolf Dietrich de Landsberg, représenté par son tuteur Claus Jacob d'Ingenheim, en tant que seigneurs de Lingolsheim. L'accord réglemente le droit des habitants de Lingolsheim à faire paître leur bétail dans la forêt d'Eckbolsheim et prévoit la mise en place de pierres-bornes (rédaction de Kévin Schudy
Acte et sceaux attachés à l'acte (sources : "Ar Grand-Est - 1 J 865" dans la base Sigilla permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/110848). Consultation du 03/12/2024)
1571 - 15 mars - THOMAN SCHOTT EST ELU SCHULTHEISS D'ECKBOLSHEIM
Mercredi 7 mars 1571, s'est déroulée l'élection du Schultheiss à Eckbolsheim. Cinquante neuf votants y ont participé, chacun a donné soit une voix soit deux voix, seuls les bourgeois Balthasar LAMPERTHEIM et Hans CASTNER ont donné chacun quatre voix. Nous ignorons le pourquoi de ces disparités. Dix candidats se sont présentés pour cinquante neuf votants, ce choix est exceptionnel. Mais le vote n'est pas à bulletins secrets. Le pasteur Lorentz REISSINGER (Bopp 4161) s'est exprimé pour les candidats A et B. Au final, le candidat A, Thoman SCHOTT, a reçu 29 voix et 37 voix se sont portées sur le candidat B, Jacob HUGEL. Curieusement, A a donné sa voix à B et vice-versa. L'élection de Thoman SCHOTT a été confirmée par le chapitre Saint-Thomas de Strasbourg qui lui a remis l'habit et alloué cinq acres de terre qu'exploitait déjà son prédécesseur.
1552 9 Janvier : ACTE SUR LE MOULIN D'ECKBOLSHEIM DONT LE SEIGNEUR EST LE CHAPÎTRE REFORME SAINT-THOMAS
Traduction approximative du vieil allemand : "Nous sommes prévôt, doyen et chapitre ensemble Sant Thomas Stiffts à Strasbourg Et nous avons fait connaître publiquement toute cette affaire en tant que doyen et chapitre au-dessus de l'insigne de notre chapitre, joint à cette lettre."
Source :"Am Strasbourg-AVES - 5 AST 44 / 815 / 7" dans la base Sigilla (permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/110009). Consultation du 02/12/2024
1531 - INFLATION A STRASBOURG et MORT DE FAIM A ECKBOLSHEIM
En 1531, il y eut une grande inflation à Strasbourg. L'historien local Friese, décédé il y a 100 ans (soit en 1822) , donne le rapport suivant : « L’année 1531 a été extrêmement féconde pour toutes les plantes de la planète. Néanmoins, le prix de la nourriture continuait à baisser. Le blé valait 34 shillings (environ 87,90 francs), les céréales 28 shillings (65,20 francs), la livre de bœuf 6 à 7 pfennigs (1,96 francs). Au Karthauß - dans la Münzgasse ou à Eckbolsheim - une femme a été retrouvée morte avec deux enfants morts de faim. Les autorités donnaient toujours de la farine aux citoyens à deux shillings le sester (4,60 francs). Il était évident que de vils usuriers maintenaient la rançon, mais Strasbourg ne pouvait à elle seule les affamer sans se trouver confrontée à des pénuries encore plus grandes. Mais comme le besoin était général, tous les domaines alsaciens se sont réunis et ont pris ici à Strasbourg un ordre général : qu'aucun fruit ne naisse dans l'année : que d'ici un an aucune récolte ne soit attiré hors du pays sous peine de châtiments corporels et que les Maitzen ne devraient pas recevoir plus de 13 shillings. (30 francs. ), le grain devrait valoir 11 shillings et l'orge 8 shillings. Et comme le vin était devenu un peu moins cher à cause du bon automne, les aubergistes se sont jetés dessus et ont tout bu. Mais lorsqu'une taxe générale fut instituée pour qu'ils puissent servir pas tout à fait 2 litres de vin à un prix ne valant pas 2 pfennigs (0,62 franc), ils firent une pause et, en quelques semaines, l'inflation prit fin." (source : Journal alsacien du dimanche pour se divertir et s'informer du 15 janvier 1922 écrit en Allemand Gothique - BNF).
1526 - LES ANABAPTISTES ARRIVENT EN ALSACE .... et DANS LA FORET D'ECKBOLSHEIM (1576)
"Les anabaptistes qui remplirent l'Allemagne et l'Europe de leurs scandaleuses folies eurent peu de succès en Alsace. Le frère de Charles-Quint, Ferdinand, roi des Romains, en fit décapiter à peu près six cents à Ensisheim, chef-lieu de la régence autrichienne, et comprima, dès le début, tout mouvement ultérieur. Des réunions nocturnes, que ces sectaires entretinrent dans la forêt d'Eckbolsheim, près de Strasbourg, étaient parfaitement inoffensives, et leurs descendants, on le sait, n'ont plus rien de commun avec les doctrines anabaptistes de Münster" (source histoire de basse Alsace). Les anabaptistes parurent en Alsace vers l'an 1526. Louis Hetzer,Jean Denk, Melchior Renk, Balthasar Hubmeyer etquelques autres propagèrent les opinions des anabaptistes dans nos contrées, cependant il paraît qu'ils n'ontpas approuvé les excès que leur parti commit en Al-lemagne. Suivant Specklin, ils avaient l'apparenced'hommes vertueux, ils étaient humbles, paisibles, sansesprit de vengeance, et ne portaient ni glaive ni aucune autre arme. Leurs biens étaient en commun,ils faisaient du bien à tout le monde, s'abstenaientde jurer, ne lésaient personne et s'assemblaientpour échapper à leurs persécuteurs. A la fin ils seréunissaient dans les bois où l'on prêchait et où l'ondistribuait la S.te. Cène sous les deux espèces en s'exde nuithortant mutuellement à la pratique de la charitéchrétienne. De pareilles assemblées avaient lieu dansla forêt d'Eckbolsheim et plusieurs habitans de Strasbourg y assistaient. Malgré leur conduite paisibleles anabaptistes furent persécutés avec acharnement.Plusieurs d'entre eux furent pendus, décapités, ounoyés. En conséquence des ordres donnés par le roi des Romains Ferdinand, 600 environ subirent le dernier supplice à Ensisheim dans la Haute-Alsace. Le magistrat de Strasbourg qui, dans toutes les affaires d'opinion, agissait avec un certain ménagement, se borna à les exiler du territoire de la ville (source Aufschlager, Jean-Frédéric (1766-1833))
1524 "DIMANCHE EXAUDI : UNE HORREUR S'EST PRODUITE DANS L'EGLISE DU VILLAGE D'ECKBOLSHEIM !" L' ARRIVEE DE LA REFORME A ECKBOLSHEIM Où LA MESSE FUT DITE POUR LA PREMIERE FOIS EN LANGUE POPULAIRE !
Eckbolsheim adopte la Réforme en 1524 et pendant 150 ans la paroisse fut librement et exclusivement protestante. Hubert BOSCH vice président de la paroisse nous fait découvrir ce fait fondateur fondateur grâce à la lecture et la traduction du "Protocole du doyen Nicolaus WURMSER, chanoine du chapitre de Saint-Thomas à Strasbourg" (AVES, 1 AST 192, 1524, folio 18 recto) :
Dimanche 8 mai 1524 « Messe en langue populaire (allemande) à Eckbolsheim. Une horreur s’est produite dans le village d’EckbolsheimLe dimanche Exaudi même, qui fut un jour du mois de mai. lors de la consécration de l’église, les paysans à Eckbolsheim ont eu une messe dans leur église, sans que le chapitre ne le sache, ni le veuille. Ce jour-là, en l’absence d’autres personnes, rien n’a été fait. » (Sources et traductions du latin et de l’allemand par Benoît JORDAN, Damien LOURME et Hubert BOSCH. Ce dernier en fit un mémoire et présentation - extraits ci-dessus- lors de la fête paroissiale de printemps 2024 ) - document de travail et de présentation remis par Hubert BOSCH -
XVIè siècle : CARNAVAL A ECKBOLSHEIM - REGLEMENT de SAINT THOMAS
Les combats de carnaval aient lieu cela semble confirmé. Il ressort d'un règlement du Couvent St-Thomas de Strasbourg, adresséa ux paysans d'Eckbolsheim, que ces derniers pratiquaient un jeu à deux partis, armés de bâtons et de perches dont le but était un semblant de combat à coups de perches ou de fines branches d'arbre. On appelait ce jeu "Hirzen" ou "Kalben". Le docteur Pfannenschmid nous apprend que les paysans de Geispolsheim apportaient aux Strasbourgeois, en ville, un mannequin appelé le «Meier Bertschi» (Bertschi,Beri: diminutifs de Robert, le robert c'est le diable), et das «wildeWeib» (la femme sauvage), et que cela ne devait pas se passer sans combat. Ce personnage de Hiergieger, ce jeu de Hirzen nous obligent à nous intéresser au jour suivant, le lundi après Invocavit, «Hirtzman-tig» (lundi de Hirzen). D'après le glossaire de Scherz-Oberlin (I. S 676) <<Hirzen>> signifie frapper, cogner, bousculer. Il y avait effectivementce jour-là des «jeux de combat», très anciens, qui consistaient à se débarasser du «Hirzen», personnage de paille, masqué et introduit au village en cachette par les voisins. (Il s'agit de l'homme sauvage). L'«Hirtz» ou «Hirchman» (déformation du premier) personnifiait l'hiver et était chassé dans les bois ( Source Annuaire de la Société d'histoire sundgovienne vie GALLICA )
1523 - RECONSTRUCTION DE l'EGLISE D'ECKBOLSHEIM
L'église fut reconstruite en 1523 en conservant la base de la tour primitive. La date figure gravée sur la clef d'arc de l'entrée. De ce deuxième édifice de style gothique tardif, il subsiste aujourd'hui les trois niveaux du clocher carré. Eglise orientée composée d'une tour-porche carrée hors-oeuvre, d'une nef à 6 travées et d'un chevet rétréci à pans coupés. La porte en arc brisé contient un tympan sculpté bûché. La tour présente des chaînes harpées, des fenêtres à remplage gothique, une porte en arc brisé moulurée. Le rez-de-chaussée de la tour est couvert d'une voûte d'arêtes. La tour carrée est l'élément marquant de l'édifice. - Commentaire descriptif de l'édifice (selon Bardout Michèle et Haegel Olivier Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel)-.
1493 - THOMAS WOLFF D'ECKBOLSHEIM SIGNE LE CONCORDAT ENTRE LE CLERGE SECULIER ET LES ORDRES MENDIANTS DE STRASBOURG
Que tous les observateurs présents sachent que, depuis longtemps, il y avait une certaine différence entre les honorables laïcs ou conservateurs des églises séculières de la ville argentine (Argentoratum = Strasbourg), d'une part, et les vénérables pères religieux des quatre ordres de mendiants, d'autre part, ils concouraient pour l'occasion de prêches, d'indications, de droits et de libertés qu'il devrait lui-même prétendre avoir, détenir, ou être fait ou omis des partis respectivement, s'ils devaient surgir, pour lesquels les discordes et les divergences devraient en effet être pacifiées et complètement éliminé le vénérable et distingué homme M. Andreas Hartmann d'Eppingen, licencié des deux droits, le très révérend M. Albert, évêque d'Argentine, comte palatin du Rhin, duc de Bavière et d'Alsace, vicaire général et fonctionnaire en matière spirituelle, vice et à la place de celui-ci notre gracieux maître argentin, Thomas Wolff, docteur des décrets, préfet de l'église des SS. Pierre et Michel d'Argentine, et Nicolas Sachs, docteur en droit des vénérables archidiacres d'Argentine, amoureux de la paix et promoteurs avides et soucieux du progrès et des intérêts des monastères et des églises de ce genre, ainsi que des salut des âmes, avaient interposé leurs forces dans l'espoir d'une transaction et d'une partie du règlement à l'amiable susmentionné, se mettant finalement d'accord sur cette affaire avec les vénérables et distingués seigneurs Andrea Hartmann, etc. comme lieutenant ordinaire et seigneurial du gracieux évêque d'Argentine, Thomas Wolff et Nicolao Sachs vice et à la place desdits conservateurs des églises séculières compositeurs, ainsi que le vénérable et religieux père Jacobus Wurtemberg le prieur, maître Martino de théologie sacrée professeur de l'ordre conventuel des prédicateurs, maître George Summer de théologie sacrée professeur et supérieur général provincial d'Almania, Johanne Barre tutrice et maître Conrad Bondorff professeur de théologie de l'ordre mineur, Daniele le prieur, Augustine Lamparter le lecteur et Matthieu le prêtre du couvent de l'ordre des Augustins, Johanne Fritag l'institutrice l'ancien professeur de théologie sacrée et Clément Schenck lecteur conventuel des monastères ou maisons carmélites de la ville d'Argentine et les noms de chacun des les monastères et couvents, après avoir lu et relu quelques articles, tandis qu'il s'agit de l'aveu et de l'absolution, respectivement, des actes et des dépenses. Encore une fois, que les plébéiens étaient ainsi soignés que ceux qui ont été confessés et absous sont admis au sacrement de l'Eucharistie, à moins qu'il n'y ait un autre empêchement la peur les a peut-être empêchés, ils doivent l’admettre. Aussi que la plèbe devrait s'abstenir de prêcher que les paroissiens, ayant été légalement présentés à l'un des frères des quatre ordres de mendiants, avouèrent les péchés légalement confessés auparavant doivent être confessés à nouveau au curé de la paroisse. De même, les frères ils devraient arrêter de prêcher et dire que les paroissiens ne sont pas obligés d'entendre les messes les dimanches et les jours fériés jours dans leurs églises paroissiales. Aussi que les paroissiens et les curés cessent et s'abstiennent de tout comportement préalable. dire que les paroissiens sont tenus par le péché mortel d'entendre la messe tous les dimanches et fêtes jours dans leurs églises paroissiales. Maintenant que les frères susmentionnés doivent cesser ou s'abstenir de dire que les paroissiens ne sont pas tenus de se confesser à leur curé une fois par an et au moment de Pâques paroissial De même, que les dits frères, à côté de Clementina, ont payé il n'y a pas longtemps les funérailles, la part canonique et autres droits paroissiaux concernant ceux qui sont enterrés et inhumés avec eux, et qu'ils gardent la constitution faite ci-dessus, mais sur ce point les ordonnances susvisées sont compactées depuis quelque temps entre nos et leurs prédécesseurs respectifs dans les débuts et les actes et la constitution et le siège apostolique en sauvegardant toujours la déclaration susmentionnée. Dans la foi et la force desquels sont littéralement présentes, les seigneurs susmentionnés avec la confirmation, l'approbation et le consentement du vicaire, et avec son autorité ordinaire et comme d'habitude à la démarche expresse du lieutenant, sceau de sa charge vicariale, ainsi que des seigneurs des médecins Au nom de Thomas Wolff et Nicolai Sachs, seigneurs des églises laïques et des complacés, et la fraternité commune desdits sceaux des quatre ordres argentins Ils dépendent de la communauté et de la force. Donné et agi le mardi après dimanche Laetare, sous l'année du Seigneur mil quatre cent quatre-vingt-treize.
Sources https://archive.org/ recueil des chartes du chapitre par Charles SCHMIDT en 1860 et Yann FRANCHET "Thomas Wolff d'Eckbolsheim l'aîné - Am Strasbourg-AVES - 3 AST 24 III / 28" dans la base Sigilla (permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/200566). Consultation du 03/12/2024.
1480 PREBENDE (CULTE ET REVENUS) DES ONZE MILLE VIERGES DANS L’EGLISE D’ECKBOLSHEIM (*)
Comme seigneur, le chapitre était le patron de la paroisse d'ECKBOLSHEIM et avait la collation de la cure. Le mardi après la Pentecôte les habitants du village se rendaient en procession à Saint-Thomas pour y assister à la messe. En 1480, Jean Monschin l'aîné, vicaire à Saint-Thomas et chapelain de la chapelle de Saint-Nicolas im Giessen, fonda dans l'église d'ECKBOLSHEIM une chapellenie pour l'autel des « onze mille vierges »; la commune s'engagea à fournir les cierges pour les messes et à permettre au chapelain d'envoyer au pâturage, sous la garde du pâtre communal, deux vaches, deux porcs et quatre moutons. Cette fondation fut confirmée en 1486 par Innocent VIII, qui conféra, par provision apostolique, le bénéfice à Jean Monschin le jeune, déjà suministaire à Saint-Thomas et chapelain de la chapelle de Saint-Élisabeth. La même année les deux Monschin, qui s'étaient réservés le droit de collation, y renoncèrent en faveur du chapitre. En 1512 Monschin le jeune céda le bénéfice à Jacques Helwig, vicaire à Saint-Thomas et chapelain de l'autel de Sainte-Gertrude à l'école collégiale de Neuwiller; Helwig fut dispensé de résider à ECKBOLSHEIM. On ne se demanda pas quel effet devait faire sur des paysans un prêtre envoyant du bétail à leur pâturage et ne leur rendant aucun service spirituel.
(*) Légende de Sainte Ursule et de ses compagnes capturées à Cologne par les Huns, martyrisées et mises à mort en 385 parce qu’elles ne voulaient pas se marier et trahir leur foi. Les jeunes filles furent enterrées dans une église de Cologne. En 1155 on découvrit dans l'église (nommée depuis Sainte-Ursule) une inscription latine sur une pierre gravée du début du Ve siècle. On y lit : XIMV qui signifiraient XI (onze) Martyres et Vierges, et non pas XIM (onze mille) Vierges - D'après l'oeuvre de Christian Vanden BERGHEN, Wikipédia et le site de "L'aménagement linguistique dans le monde".
SOURCE CHARLES SCHMIDT (Professeur à la Faculté de théologie et au Séminaire protestant de Strasbourg, membre correspondant de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier, de la Société d'émulation de Montbéliard, de la société de histoire de Belgique à Bruxelles, de la Société historique de Bâle, du Musée germanique de Nuremberg, de la Société d'histoire et de théologie de Leizaig) : Aux éditions SCHMIDT Histoire du chapître Saint-Thomas, suivie du recueil de Chartes - extrait de https://archive.org/
L'ACTE DE PREBENDE :
Source "Am Strasbourg-AVES - 5 AST 139 A XXVc / 81" dans la base Sigilla (permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/104742). Consultation du 03/12/2024.
Sainte URSULE de Cologne
1475-1509 THOMAS WOLFF d'ECKBOLSHEIM
D'une grande famille d'Eckbolsheim, il fut un collaborateur dévoué de Wimpfeling, en contribuant d'une façon efficace à la renaissance des études à Strasbourg. C'est un Mécène instruit, qui a publié divers ouvrages latins et s'est occupé aussi de la publication des œuvres de Wimpfeling (ce dernier favorable aux idées de Martin LUTHER au début, il soutint plus tard un humanisme catholique, tout en critiquant fortement la sécularisation du clergé. Philosophe et théologien Wimpfeling s'est opposé au franciscain strasbourgeois Thomas Murner à propos de Charlemagne. « Deus offenditur, ubi Argentina a Gallis repetitur » (fr. « Dieu est offensé quand Strasbourg est par les Français revendiquée »)1. (Source BNF GALLICA et Carlrichard Brühl, Naissance de deux peuples. Français et Allemands. IXe – XIe siècle, Fayard, 1995, p. 38 )
1449 Le 6 octobre DONATION DE JEAN MONCHIN A L'EGLISE ET AU CURE D'ECKBOLSHEIM
Jean Monschin fait donation à l'église et au curé d'Eckbolsheim de différents biens à Lingolsheim et Eckbolsheim. Sigillum curie argentinensis. Rédacteur Yann Franchet Source "Am Strasbourg-AVES - 5 AST 138 A XXVc / 73 / 1" dans la base Sigilla (permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/104710). Consultation du 03/12/2024.
1448 DESTRUCTION DE l'EGLISE
Eglise et village sont détruits par fait de guerre.
1403 - Nicolas de MULNHEIM "COLONGER" à ECKBOLSHEIM est COMDAMNE POUR SOUS BAILLAGE
Quiconque avait un bien "colonger" devait le cultiver soi méme; il n'était pas permis de le sous-louer. On ne faisait exception que pour les veuves et les enfants mineurs de colons décédés, ainsi que pour les nobles et les prêtres; toutes ces personnes avaient à se faire représenter par des colons acceptés par le maire et remplissant en leur nom les obligations que nous venons d'indiquer. Les prêtres et les nobles, concessionnaires d'un manse relevant d'une colonge, étaient qualifiés de Hochhuber, colons supérieurs, pour les distinguerdes coloni qui cultivaient pour eux ce bien; eux seuls, non ces derniers, étaient responsables vis-à-vis des propriétaires. Plus d'une fois des nobles voulurent se soustraire à ces conditions, qui leur semblaient humiliantes. En 1403, Nicolas de Mülnheim, qui avait à Eckbolsheim cinq arpents dépendants de la colonge du chapitre de Saint-Thomas, refusa de fournir un Stulgenoss; le chapitre porta plainte devant le conseil de Strasbourg, qui lui donna gain de cause. Une sentence pareille fut rendue en 1410 pour un fait semblable contre l'écuyer Jean Rebstock (source Les seigneurs, les paysans et la propriété rurale en Alsace et au moyen âge / par Charles Schmidt,).
1375-1441 TITRE DE PROPRIETE A ECKBOLSHEIM (droit d'Empythéose du Chapître Saint Thomas)
1320 FONDATION DE LA CHARTREUSE DE STRASBOURG
Les bâtis étaient situés près de la Bruche entre Koenigshoffen et Eckbolsheim. Il fut transéféré en 1591 à Molsheim (selon Aimé Reinhard)
1263 - LES DOMINICAINES DE SYLO A ECKBOLSHEIM
En 1258, les Dominicaines de Sylo se fondirent dans la communauté sœur de Sélestat et la dénomination du monastère devint Convent sancti Nicolaus in Sile zu Slezstat, dénomination qui explique celle de notre titre. Les bâtiments d'alors furent détruits par le feu en 1263 et les moniales, provisoirement hébergées au couvent d'Eckbolsheim revinrent à Sélestat en 1266. (source les amis de la bibliothèque humaniste. de Sélestat )
1240 à 1279 ? QUAND DE GIRBADEN était BAILLI d'ECKBOLSHEIM
À partir de 1239, l'évêque de Strasbourg était le seul seigneur de toutes les fortifications de Girbaden et maintenant, l'année suivante 1240, commença une période de burgraves pour les fortifications de Girbaden, à qui la garde des châteaux fut confiée au nom de les évêques de Strasbourg. Le premier de ces burgraves est le chevalier Rudolph von Baldeburnen, ou comme on dit aujourd'hui Balbronn. Il venait d'une famille dont les membres étaient des ministres ou des fonctionnaires de l'abbaye de Hohenburg et avaient probablement leur siège au château de Balbronn. Les descendants de ce Rudolf s'appelaient désormais seigneurs de Girbaden et l'histoire locale nous parle d'un Ulrich von Girbaden, qui fut capturé par les Strasbourgeois lors de la bataille d'Hausbergen en 1262 et pour qui son frère Walther offrit une rançon à la ville. On connaît également un chevalier Jean de Girbaden qui vécut vers 1279 (Levrault, Bullet. I, 1857) et aussi (Ravenèz, V, 671) un Dietrich von Girbaden, qui détenait le bailliage d'Eckbolsheim. Rav. IV, 388. (Source Mittheilungen aus dem Vogesenclub) La durée pendant laquelle les nobles de Girbaden ont exercé la fonction de burgrave n'est indiquée nulle part ; De plus, de 1240 jusqu'au début du 14ème siècle, il n'y a plus aucun rapport sur Girbaden.
1240 LE CHEVALIER HARTMANN d'ECKBOLSHEIM FAIT DONATION AU CHAPITRE SAINT THOMAS
TRADUCTION APPROXIATIVE DU LATIN : Berthold l'évêque d'Argentina (Argentoratum -> de Strasbourg) , par la grâce de Dieu, à toute la présente page d'inspection du salut dans la vérité. Par la teneur des présentes, nous voudrions vous faire comprendre que Hartmann le soldat d'Eckiboldisheim et sa femme, qui nous sont présentés, se sont approchés de notre présence dans l'église de Saint-Thomas et ont payé 20 solidus de cense (impôt), a fait don d'une maison au lieu dans la ville appelé "Undir Sporerin" (Unter Sporen - soit rue des serruriers) en face du seigneur Otto de Swindiratisheim, avec beaucoup de personnes solidaires, ils contribuèrent à la réparation de leurs âmes et attribuèrent la possession du même terrain à ladite église. Bien entendu, lorsque les chanoines des préfets du monastère ont exigé comme témoignage les lettres de notre confirmation faites sur ce genre de donation, nous, ayant accordé leur aimable accord à leur juste demande, confirmons ce genre d'acte, en nous livrant aux lettres qui leur sont présentées pour une durée perpétuelle. Fait en l'année du Seigneur Mo. 200 40, le 6ème jour avant la Lettre de Jérusalem, en présence de Heinrich de Stahelecke, chanoine de la grande église, W. (Wolfhelm) le doyen, H. (Hugoni) le portier, S. (Sigebotoni) le cellérier , W. (Wernero) de Wolf-gangisheim, H. (Heinrico) de Stuhelingin, le chanoine de Saint Thomas d'Argentine, le laïc C. (Conrad) Virnekorn, G. (Gezzone) le soldat de Rimundsheim, Erbon fils de Ruediger de Fribourg, et plusieurs autres. Sceau de l'évêque Berthold. (Publié dans l'Alsatia diplom., L. Jer, p. 384.)
XIII siècle - A ECKBOLSHEIM JUGE et AUTORITE ADMINISTRATIVE SONT UNE PERSONNE : LE SCHULTHEISS
à Eckbolsheim, dont le seigneurétait le chapitre de Saint-Thomas, les deux fonctions (représentant du seigneur ou maire et JUGE) étaient également remplies par la même personne.Lo Schultheiss était chargé de veiller à ce que personne neportât atteinte aux droits du maître, de convoquer les sessions, d'instituer les divers agents choisis par les paysans, et de juger,sans égard à la qualité de l'accusé et de l'accusateur, les causes qui rentraient dans la juridiction seigneuriale. Comme juge, son rôle se bornait à proclamer les sentences et à dicter les amendes, en se conformant au verdict des échevins, qui seuls avaient qualité pour déclarer le droit. Quand, en latin, il est appelé causidicus, cela signifie simplement que c'est lui qui disait l'arrêt dans une cause (Source Les seigneurs, les paysans et la propriété rurale en Alsace et au moyen âge / par Charles Schmidt,... ; préface de M. Ch. Pfister,... Schmidt, Charles (1812-1895). Auteur du texte)
1187- CHARTE CONCERNANT LE MOULIN A 3 ROUES A ECKBOLSHEIM
Une charte, relative à un moulin d'Eckbolsheim, qui fait remonter l'existence de cet établissement au temps de Fréderic Barberousse. C'est le fonds du chapitre de Saint-Pierre-le-Vieux qui en est dépositaire et à juste titre, car le couvent lui-même est partie obligée dans le contrat, dont je vais donner le texte et la traduction. C'est la fondation d'un anniversaire, auquel s'engage le chapitre, par reconnaissance envers le Lombard Humbert,père de l'un des chanoines. Ce Lombard a eu la bonne chance de fournir des fonds, à l'aide desquels le chapitre est parvenu à arranger à l'amiable un litige avec les usufruitiers du moulin à trois roues d'Eckbolsheim. A la même occasion,et du même coup, le Lombard rachète une redevance qu'il payait au couvent pour une maison et un moulin à Illkirch. Laissons parler le document lui-même : Au nom de la sainte et indivisible Trinité: nous tenons à faire connaître aux hommes des siècles présent et futur que Humbert, Lombard de nation, médecin de profession, ayant la qualité de citoyen strasbourgeois, s'est libéré, lui et ses héritiers, de toute obligation dont il était tenu à l'endroit du couvent de Saint-Pierre devant la porte de Strasbourg, pour une maison entre les selliers à Strasbourg et pour le moulin d'Illkirch. Et il a fait cela, en terminant un litige pendant entre le sus dit couvent et un certain Eberhard, clerc, et ses cohéritiers. Voici quel était le sujet du litige; Le préposé et le couvent se disaient locateurs du moulin aux trois roues et de ses appartenances, savoir, d'un bois de trois manses, et du quart d'une manse frugifère, et d'un certain terrain sur bâti dans le village d'Eckbolsheim, et les usufruitiers des biens énumérés, il les disait simples locataires. A cela Eberhard et ses cohéritiers répliquaient qu'ils étaient possesseurs par droit héréditaire de la troisième partie dudit moulin, savoir d'une roue et de ses dépendances. l'évêque Henri, assisté du chantre Berthold, l'a terminé en cette manière que le susdit chapitre (de Saint-Pierre) eut à livrer 17 livres monnaie de Strasbourg audit Eberhard. et à ses cohéritiers. Par contre, la susdite partie adverse arésigné à l'unanimité entre les mains du chapitre tous les droits qui pouvaient lui compéter sur la susdite portion du moulin et de ses dépendances. Ainsi le tiers du moulin et de ses dépendances que le couvent tenait auparavant à titre de nue propriété, fut aussi consolidé entre ses mains. Or le sus-nommé Humbert livra huit talents de ladite somme, se libérant ainsi, lui et ses cohéritiers, comme nous l'avons dit, de toute obligation vis-à-vis du susdit cloître; et obligeant au contraire le couvent à célébrer, une fois par an, pendant trois jours consécutifs, les vigiles et une messe pour les morts,pour les trois personnes en ce moment encore revêtues de leur corps charnel, savoir Humbert (lui-même), bailleur del'argent, et son épouse Berthe, récluse près du pont de Saint-Arbogast, et son fils Humbert, chanoine dans ledit couvent de Saint-Pierre. Mais lorsque ces trois personnes auront toutes suivi la voie de la chair, le couvent, ainsi qu'il en a de Saint-Pierre. Mais lorsque ces trois personnes auront toutes suivi la voie de la chair, le couvent, ainsi qu'il en a pris l'engagement, devra les ensevelir, et ne jamais mettre en oubli leur anniversaire, en célébrant les vigiles et la messe des morts. Et nous avons confirmé ces conventions à l'aide de ce document et par l'impression de notre sigille, afin qu'elles ne pussent, dans le courant des années, échapper à la mémoire de la postérité (Source : Bulletin de la Société pour la conservation des monuments historiques d'Alsace BNF GALLICA).
1163 L'EMPEREUR FREDERIC Ier DE HOHENSTAUFEN (dit Frédéric Barberousse) CONFIRME LES DROITS d'ECKBOLSHEIM
L'Empereur Frédéric BARBEROUSSE confirme les actes de donation faits par DAGOBERT II à SAINT FLORENT, à savoir, l'Empereur confirme l'Eglise de Saint Thomas dans tous ses droits, concernant entre autres à ECKBOLSHEIM "Eggeboldesheim, la colonge avec les autres cours, la banalité, les terres, le moulin et le droit de pêche, les près et les forêts.- ( sources directoire et fondation Saint-Thomas, Wikipedia, BNF GALLICA, et M. Jean-Philippe UHL propriétaire actuel du Moulin).
940 Don de Mgr Ruthard
ECKBOLSHEIM est le premier domaine de l'église Saint-Thomas, qui détenait la compétence territoriale, la dîme et le patronage. La donation remonte au roi Dagobert II. Ceci étant dit, c'est dans une rotule de droit de colonge d'Eckboltzheim, le droit de la cour à Eckheboltzheim, dieselben droit et péchés gab le roi Dagobertus par son âme heylig den herrn à St. Thomas de Strasbourg. En 940, Mgr Ruthard donna aux Frères de Saint-Thomas d'Eckhiboldesheim une marque curtem unam the ecclesiam sanctæ Aureliæ virginis cum decimis et cum aliis servitiis. Le village d'Eckbolsheim dépendait alors de l'église paroissiale Sainte-Aurélie ; c'était avant la Réforme un presbytère de l'archiprêtre de Saint-Thomas
884 à 1246 -ECKBOLSHEIM MENTIONNE DANS LA CHARTE DE CHARLES LE GROS et écriture à travers les âges
la charte confirme qu'ECKBOLSHEIM est propriété du monastère. Et le village à travers les âges s'écrit : EGGIBOLDESHEIM 884, EKHIBOLDESHEIM 940, EGGEBOLDESHEIM 1163 et 1178, ECKBOLTZHEIM 1246 (source Kunst und Alterthum in Elsass-Lothringen GALLICA).
870 - 8 AOÛT - ACTE DE PARTAGE DU ROYAUME DE LOTHAIRE
L'acte de partage nomme le monastère de Saint-Etienne de Strasbourg et celui de Honau dans le nombre des abbayes royales, qui échurent à Louis-le-Germanique. Ces biens nombreux en Alsace intègre les possessions d'ECKBOLSHEIM (source https://archive.org et Pièces justificatives , loin, i, num. 157, pag. CCLV. tom premier, pag. 598-ilO).
676 - 679 DAGOBERT II (SAINT DAGOBERT) FAIT DON DU MOULIN D'ECKBOLSHEIM A L'EVEQUE FLORENT
DAGOBERT II fils de SIGEBERT III et de CHIMECHCHILDE, petit fils de DAGOBERT I fait don à l'évêque FLORENT (Saint Florent de Strasbourg, XIVème évêque de la chrétienté) de la Seigneurie d'ECKBOLSHEIM, MOULIN et COURS d'EAU. SAINT FLORENT à sa mort en fait don à ses compatriotes écossais légataires frères domiciliés dans la maison de SAINT-THOMAS ( sources directoire et fondation Saint-Thomas, Wikipedia, BNF GALLICA, et M. Jean-Philippe UHL propriétaire actuel du Moulin).
Saint Florent de Strasbourg